[Fanfic] Spectre du Dragon

Titre : Le Spectre du Dragon (Ghost Dragon of Finoka)
Année de création : 2007
Nombre de chapitre : 12 (11 Chapitres, 1 épilogue)
Statut : Pas finit
Chapitres écrits :

-Chapitre 1 : Fiore, région embrumée de malheurs.
-Chapitre 2 : La météorite du Courage.
-Chapitre 3 : Un clan guidés par les émotions et le
courage.
-Chapitre 4 : Deuxième rencontre avec les Sebrocs.
-Chapitre 5 : Un chasseur chassant chasser doit savoir
chasser sans son ourson.
-Chapitre 6 : L’Arche des Ténèbres.
-Chapitre 7 : La perte de Marina.
-Chapitre 8 : Le Roi ne peut être mit en échec.
-Chapitre 9 : La bataille des Dragons, entre la mer et le ciel.
-Chapitre 10 : Renforts inespérés.
-Chapitre 11 : Pour l’amour avant tout…
-Epilogue : Et après ?

Saison : 1
Genre : Drame/Aventure/Romance

Chapitre 1 : Fiore, région embrumée de malheurs.

Tout a commencé dans le village de Bourg-Hivers, situé dans le nord de la région Fiore. Les bâtiments étaient toujours enneigés, même les plus chaudes journées d’été ne pouvaient la faire fondre cette neige éternelle, on dit dans la région que c’est l’œuvre de Regice. Bienfaiteur et symbole de la ville.
Ce jour-là était assez spécial, la nouvelle se répandit très vite dans les rues encombrées de Bourg-Hivers. Une petite fille avait vu le jour. Malheureusement, la mère, trop malade et trop faible par son accouchement, mourut le même jour. Le père, à la fois très heureux, et très triste en même temps, jura de veiller sur elle… ils le savaient tous, cette naissance allait bouleverser le monde…leur monde surtout.


Dix-sept années passèrent, la petite fille était devenue une jeune femme pleine de vie, aimée de tous par sa bonté naturelle, et par sa beauté que sa mère lui avait légué : de longs cheveux aussi blancs que les neiges de la ville légèrement bleutés sur les pointes de sa frange, des yeux couleurs soleil qui était d’une rareté presque affolante, le tout donnait sur un physique d’une jeune fille énergétique et vivante.
Le père, un homme assez âgé, l’accompagna à la sortie de sa demeure.

Père : Alors c’est ainsi, tu t’en vas…
Fille : Oui père, il est temps que je trouve dans quelle voie mon destin va me mener…
Père : Oh, je m’en doute déjà, rien qu’en voyant la pile de papiers à lettre sur ton bureau…
Fille : Papa !!
Père : Allons, il n’y a pas de honte à vouloir quelque chose plus que tout au monde, cependant, parfois, il se trouve que le destin change ses cartes, et nous nous retrouvons sur un autre chemin…
Fille : Oui, et pour finir, je serais très prudente et très sage !
Père : Je l’espère, Marina.

Elle l’embrassa, ce n’était pas un adieu selon elle, mais avoir vécue toute sa vie avec un homme aussi bon que l’était son père, quelque part, la séparation déchirait son cœur en deux.


Après deux bonnes heures pour sortir des sentiers froids de Bourg-Hivers et ses alentours, Marina arpentait à présent la route bordant le Tunnel Rokka, des pokemon sauvages se comptaient par milliers, sortant des hautes herbes ou des mares. On racontait que Fiore était connue pour sa catégorie de dresseurs unique, les Rangers. En effet, ici pas de pokeballs ni de combats entre pokemon, seule la justice et le travail d’équipe régnait au sein de cette organisation spéciale protectrice de la Nature.
Ranger. C’est le métier que rêvait de faire Marina. Depuis deux ans, elle harcelait l’un des principaux QG de la région pour devenir membre. Harcelait oui. Des dizaines de lettres par semaine. Et après tout, rien de mauvais dans cette volonté de faire le bien en compagnie des pokemon. Elle traversait donc le tunnel sereinement.
Plus elle avançait, plus elle était heureuse, et ce n’était pas uniquement dû au fait qu’elle approchait de Printiville. Non. Heureuse car, elle était attendue par quelqu’un à la sortie du tunnel.
D’ailleurs, à peine sortit, elle lui sauta au cou.

Marina : Lunick !! Tu m’as tellement manqué !!

Le concerné lui déposa un baiser sur le front. Lunick avait le même âge qu’elle, ils avaient pratiquement grandis ensemble, se voyant à l’école, de la maternelle jusqu’au collège. Il avait des cheveux bleus foncés en bataille, et des yeux de la même couleur. Mais ce n’était pas tout, c’était l’un des meilleurs rangers de la région, de rang 10, le plus élevé. Mais ce qui comptait le plus aux yeux de Marina, c’était lui, et lui seul, lui et son cœur, car leur amitié s’était transformer en véritable relation.

Lunick : Tu m’as manqué aussi…

Cela faisait quelques mois qu’ils s’étaient pas abordés de la sorte, lui trop occupée par ses missions, et elle trop occupée par la ferme de son père.
Le garçon la pris par la main, et les deux continuèrent leur route vers Printiville.


Pendant ce temps, très loin, à des kilomètres de la région, dans un centre de recherche spatial, des dizaines d’hommes en blouse blanche semblaient s’affoler. Leurs écrans rayonnaient tous de la même manière, et de sinistres bips répétaient sans cesse la même mélodie.

Homme : Regarder !! Elle fonce droit sur notre planète !
Homme : Elle est gigantesque, au moins deux kilomètres de diamètres…
Homme : Avez-vous prévenus la région de sa chute ?
Homme : Malheureusement, il nous faut vite agir !!

Soudain, un homme plus âgé entra dans la pièce, il frotta sa barbe grise l’air songeur, et regardait la carte de la région Finoka, telle était son nom.

Vieil Homme : Elle s’écrasera dans la montagne, il n’y aura aucunes victimes…

Il visionnait l’énorme météorite qui fonçait vers la terre et dont le décompte de l’impact était affiché à côté, il indiquait : 5 minutes.

Dans la montagne, le silence régnait en maître, en présentant la catastrophe naturelle, beaucoup de pokemon avait désertés l’endroit par peur, d’autres étaient restés, par curiosité.
Mais soudain, le ciel poussa un énorme rugissement, une pluie de météorite s’abattit sur la paisible forêt, l’embrasant de part et d’autre, et pire, l’énorme caillou de l’espace descendait à présent vers le centre, et percuta la terre de plein fouet.
Une lumière jaillit de l’explosion qui s’en suivit, touchant des centaines de pokemon, parmi eux on pouvait distinguer des pokemon eaux comme Leviathor, ou des feus comme Dracaufeu, ou encore des pokemon rares et uniques en leur genre… tous furent frappés par la lumière et absorbé par la météorite…
Le calme revint, la forêt n’était plus qu’un cratère sans nom…


A Printiville, la jeune fille avait été menée par son amant, à la base ranger de la ville.
A l’intérieur l’attendaient plusieurs personnes, un grand homme aux cheveux verts relevés par un bandeau, accompagné d’un Rapasdepic, un autre un petit peu plus jeune et rondouillet, qui dormait à côté de son fidèle Ramoloss, et une jeune fille aux cheveux bleu ciel dont l’épaule était occupé par un Negapi.
Le plus âgé s’avança vers Marina, sourire aux lèvres. C’était Eliott, le chef de la base.

Eliott : Bienvenue, ma petite harceleuse !

La tournure avait fait rire tout le monde, et la jeune fille se sentit honteusement gênée. Le chef posa sa main sur l’épaule de cette dernière, un peu confus lui aussi.

Eliott : Pas d’inquiétude, ici, personne ne se moque vraiment de toi…

Le petit grassouillet s’avança à son tour, se présentant comme étant Samy, et la jeune fille se présenta comme étant l’unique demoiselle de la base, se nommant Solana.
Tous étaient bien sûr Ranger, à Printiville.
Sans oublier Lunick, qui regardait la jeune fille, confiant.
Finalement, ils n’avaient rien de méchants, elle décida de rire avec eux, comme si elle les connaissait depuis longtemps.

Eliott : Nous avons relus maintes et maintes fois tes lettres, et j’avoue, qu’à part Solana et Lunick, personne n’avait été aussi motivée par notre métier depuis très longtemps… alors je vais te laisser une chance !

Ses mots raisonnèrent comme un glas de victoire dans la tête de Marina, elle écouta donc attentivement son futur commandant.

Eliott : Voici un capsick, sais-tu ce que c’est ?
Marina : Oui, j’ai déjà regardé Lunick faire…
Eliott : Et bien cela est parfait ! Je vais donc te confier une mission … un jeune garçon à égaré son Granivol dans la forêt qui borde notre ville, tu devras le retrouver et le capturer si nécessaire !

Après quelques indications en plus, la jeune fille se rendit seule dans la Forêt Lilas, en effet, elle l’avait exigé. Son compagnon s’arrêta donc à l’orée de la forêt, attendant avec le petit garçon.

C’était sa première mission, et son unique chance de faire ses preuves, elle n’avait donc pas intérêt de la rater.
Marina s’aventura donc dans la forêt illuminé par les rayons mielleux du soleil, au sol, des Zigzaton fouillait la terre avec leurs petites griffes, dans les airs, des Nirondelle chassaient les papillons, bref, tout plein de pokemon sauvages excepté : Granivol.
Elle continua néanmoins ses recherches, elle passa devant un passage condamné, on disait que les bois qui se trouvaient derrière ce panneau étaient maudits. Sans y prendre plus d’attention, elle continua son chemin.
Lorsqu’elle rejoint pour la seconde fois le Tunnel Rokka, la jeune fille regarda autour d’elle, aucune trace du pokemon plante. Elle pensa alors à sa légerté, peut être avait-il été emporté par les vents ?
Soudain, elle cru entendre des plaintes de pokemon, des petits cris apeurés… elle les suivit donc, et ils la menèrent au Granivol. Mais étrangement, il était seul au milieu d’une clairière. Pourquoi avait-il peur ? Et de quoi avait-il peur ?
Elle ne s’en soucia pas plus que ça, et avança vers le pokemon qui lui sauta dans les bras. Marina était très heureuse d’avoir retrouvé le pokemon sain et sauf, mais sa joie fut de courte durée, lorsque les deux êtres furent pris dans une tornade de couleur mauve.
L’événement naturel ne dura pas très longtemps, et une fois dissipé, les deux compagnons se relevèrent, Marina regarda le ciel, et cru apercevoir quelque chose.

Marina : Qu’est ce que c’est ?
Granivol : Graanii…

La jeune fille prit le morceau de parchemin et commença à le lire à voix haute

Marina : « Un nouveau destin a été tracé, rend toi sur ce lieu, pour le retrouver… », Hum… je n’ai pas tout compris… enfin, il faut que je te ramène Granivol maintenant !
Granivol : Vooooool !

Après avoir rangé la lettre dans son sac, la jeune fille rejoint son ami à l’orée de la foret, elle du subir une tonne de remerciements de la part du jeune garçon, heureux d’avoir enfin retrouvé son pokemon. Les deux adolescents raccompagnèrent l’enfant chez lui, avant de se rendre à la base ranger, c’est sur le chemin, que Marina décida de parler de sa lettre.

Marina : Et elle est tombée du ciel, juste après …
Lunick : C’est étrange n’empêche, cette carte mène à une région inconnue…

Elle regarda la lettre, mis à part les mots gravés dessus, il y avait aussi un plan sur le dos de celle-ci, il menait à une étrange vallée située à Finoka, région que la fille ne connaissait pas.

Marina : Tu crois que je devrais m’y rendre ?
Lunick : Tu fais ce que tu veux, je ne m’opposerais pas à ton choix…
Marina : J’irai, juste pour voir ce que c’est et je reviendrais à Fiore, promis !

Quand les deux atteignirent la base Ranger, Lunick y entra pour faire son rapport à Eliott, tandis que Marina partit vers un arrêt de bus, histoire de voir les horaires.
Elle regarda le panneau, interloquée, perdue parmi tant de chiffres, l’organisation n’était pas trop son fort.

Marina : Si je prend le bateau à Automnelle, je me rendrais à … ola …c’est compliqué...

Pendant ce temps, dans le bureau du chef ranger, le garçon avait expliqué ce que son amie venait de lui raconter. Eliott croisa les bras, lui non plus ne trouvait pas d’explications plausibles.

Eliott : J’ignore ce qu’elle va trouver… je vais en parler au professeur Pressand…

La réponse ne tarda pas à venir, et ainsi, le mystère commença à s’éclaircir.

Eliott : Il parle d’une météorite.
Lunick : Une météorite ?
Eliott : Oui, elle aurait tout dévastée dans ce point de la région Finoka, tous les pokemon l’entourant aurait disparu mystérieusement, et les hommes auraient … changés d’ADN…

Ils n’en croyaient pas leurs oreilles, des hommes comme eux, mais avec des éléments et des parties de pokemon. Le professeur ajoutait également dans son courrier qu’une organisation malfaisante régnait dans cette vallée, malheureusement, il n’avait pas d’autres informations.
Eliott éteignit son ordinateur portable.

Eliott : Si j’étais ton amie, je n’irais pas…

Mais le ranger était déjà partie pour la rejoindre, Negapi le regarda partir depuis le bureau du chef, les deux s’échangèrent un regard inquiet.
Lunick était à présent devant la base, cherchant son amie du regard, il l’aperçue, dans un bus sur l’autre coté de la route. Après avoir vérifié que le feu du passage piéton était bel et bien vert, il commença à la traverser.

Quand soudain, arrivé à mi-parcours, le ranger ne pouvait plus bouger du tout, ses membres étaient comme paralysés par quelque chose d’invisible. Le garçon ne savait pas du tout dans quoi il était tombé, c’est alors qu’une tornade violette commença à balayer la ville. Un rugissement raisonnait à travers les rues désertes.
Une ombre se forma devant le jeune ranger, une ombre immense qui ondulait dans ce brouillard aveuglant, mais l’ombre changea très vite de forme…

Marina, qui regardait de l’autre coté n’avait pas encore remarqué ce qui se passait, quand son regard se porta sur les personnes amassées sur la vitre de l’autocar. Elle se faufila et la scène qu’elle découvrit, la choqua pour toujours.
Lunick était allongé sur le sol, et une voiture était partie dans le décor du magasin voisin.
La jeune fille ne mit pas longtemps à bousculer les autres personnes pour sortir du transport, et à rejoindre son compagnon, qui ne semblait plus réagir.

Il réagissait simplement dans sa tête, une douleur atroce avait envahit son corps, lorsqu’il ouvrait les yeux, il les refermait immédiatement, sentant comme un flot couler sur sa tempe droite, la chose qu’il entendit, c’était son prénom appelé par une voix féminine. Il sentit aussi légèrement quelqu'un le prendre dans ses bras.

Marina : Lunick ! Regarde moi ! Je t’en supplie, regarde moi !!! Ca va aller, on va te conduire à l’hôpital…ouvre les yeux…pour moi, s’il te plait…

Le garçon réussit à les ouvrir, juste pour la regarder une fois, la dernière fois selon lui, sentant une douleur abominable à sa poitrine, sa vision devenait aussi floue, et l’image de la jeune fille se brouilla pour devenir le noir total. Les sons s’éteignirent aussi doucement.
Marina pleurait énormément, le garçon avait fermé ses yeux azurés, et son dernier soupir fut étrangement long. Elle commença à le secouer gentiment, puis de plus en plus affolée qu’il ne répondait plus.
Elle déposa sa tête sur le sol avec douceur, pleurant toutes les larmes de son corps, ne croyant pas un instant à ce qui venait de se produire. Elle sentit alors quelqu’un la prendre par derrière, mais elle se débattait, ne voulant pas partir.

Marina : Lâchez moi… lâchez moi !! Lunick !! Réveille toi !! Je t’en supplie !!!
??? : Il est perdu pour toi…
Marina : Qui a dit ça ? Qui etes vous ?

La voix qui raisonnait uniquement dans sa tête semblait froide, sans pitié, sans âme. Eliott prit la jeune fille en pleure dans ses bras, ne comprenant pas vraiment à qui elle parlait.

Les heures passèrent, tout le monde était en deuil dans la ville, personne n’avait vraiment compris ce qui était arrivé. Le ranger s’était fait renversé par une voiture sans conducteur…même la police ne pouvait l’expliquer.

La jeune fille était toujours en larmes, serrant son sac à dos, tandis que son bus se dirigeait vers Automnelle. La voix lui avait clairement fait comprendre, qu’elle n’avait plus le choix, et devait la rejoindre au plus tôt. Mais elle, n’y allait pas pour la curiosité cette fois… plutôt pour la vengeance.
Ignorant même que la météorite scellait en son sein des pouvoirs incroyables qui avaient bouleversés la vie d’être humain… peut importe les dangers, elle voulait retrouver l’origine de cette voix…

Chapitre 2 : La météorite du Courage.

La nuit recouvrait le territoire Finokien depuis des heures, les pokemon de la nuit sortaient pour se mettre en chasse, d’autres rentraient dans leur nid pour partir aux pays des rêves.
Mais tous n’avaient pas la conscience tranquille. Le vent glacé, de couleur mauve, soufflait sur les plaines arides. Le silence pesait. Une ombre rampait sur le sol, cachant les nuages de sa hauteur titanesque. Les pokemon se tassaient dans les terriers pour ne pas la rencontrer.
L’ombre partit comme elle était apparue… recherchant encore et toujours quelque chose.



Le bus qui transportait Marina, roulait depuis plusieurs heures, celle-ci s’était assoupie, après tant de larmes versées. Quelques voyageurs l’avaient observé sans comprendre la cause de ses perles salées. Le nom des arrêts défilait dans l’autocar, et au bout d’un moment, le nom d’Automnelle se fit entendre. Fort heureusement, un vieil homme prévenu Marina, celle-ci le remercia vivement avant de descendre.

Elle était enfin arrivée à Automnelle, grande ville portuaire de la région de Fiore, célèbre surtout pour sa magnifique horloge qu’aucuns séismes n’ont su arrêtée. Les rues étaient remplies de marchands, de boutiques, où les nombreux touristes s’agglutinaient pour acheter, vendre ou troquer…
La jeune fille passa dans les rues les plus animées, essayant de retrouver un peu de gaieté au cœur, elle aperçue une jeune fille qui semblait chercher quelque chose, et s’approcha d’elle.

Marina : Que se passe t-il ?
Fille : Oh ! C’est terrible ! J’ai perdu ma nouvelle portée de Skitty !
Marina : Ah ?

Elle observa un panneau, qui indiquait que son bateau n’était pas encore arriver. En fait, il se trouvait même à plusieurs nœuds du port. Elle proposa donc son aide à la jeune fille et partit chercher les jeunes Skitty.
N’ayant pas de pokemon, ni aucune aide extérieure, elle devait faire confiance à ses sens…
Son attention se porta sur une poubelle qui s’agitait, elle s’en approcha et ôta le couvercle. Là, un petit chaton rose jouait avec une arrête de poisson. Marina fit une grimace, et prit le chat qui ne sentait vraiment pas bon.
Mais sa maîtresse semblait heureuse d’avoir retrouvé le jeune Skitty. Il en restait donc 2.
Après quelques minutes de marche dans le marché, la jeune fille arriva dans les rues plus calmes, où régnait quelques grands immeubles, mais surtout l’horloge de la ville… elle essaya plusieurs fois de demander son chemin, mais comme la ville était surtout habitée par des étrangers, personne ne le savait, bien évidement. Son regard se fixa sur la base Ranger de la ville.
Son cœur se resserra aussitôt ; elle n’avait guère envie d’y mettre les pieds, l’accident étant encore trop proche dans son esprit. Elle sentait les larmes venir à ses yeux, et secoua la tête. Pas de sentiments. La mission avant tout ! Elle se répétait cette phrase sans arrêt.
Marina regardait à présent l’horloge de la ville, très imposante de par sa taille et son architecture, et par le mignon Skitty qui pendait à l’une de ses aiguilles. Skitty ?
Elle se précipita à l’intérieur, avec l’autorisation du mécanicien, qui n’avait pas réussit à attraper la bête, et réussit à grimper sur le cadran.

Marina : Allez, viens ici, arrête de gigoter !!!

Le chaton n’arrêtait pas. Montant, descendant sur les deux aiguilles, on voyait clairement qu’il n’avait pas le vertige. Par contre, Marina… le ciel n’avait jamais été sa tasse de thé. Elle s’élança tout de même pour attraper le Skitty, mais ne pût se rattraper à l’aiguille et commença à tomber dans le vide… pour atterrir sur le dos d’un Dodrio.

Marina : Huh ?
Skitty : Skittyyy !!
Voix : Vous allez bien ?

La jeune fille se retourna vers un étrange inconnu, grand homme blond, portant une tenue violette, qui s’associait parfaitement à ses lunettes. A première vue, c’était un ranger d’Automnelle. Marina descendit du Dodrio, Skitty dans les bras, qui faisait bouger sa queue.

Voix : Je suis Lucas, ranger en chef de cette ville, j’ai cru comprendre qu’une jeune fille était en train de grimper sur l’horloge, alors je suis venu…

Il regarda les aiguilles à présent déréglées, mais le mécanicien n’en dit rien, après quelques réglages, l’heure serait remise à nouveau. Lucas invita l’apprentie ranger à le rejoindre à la base, mais sans l’y forcer réelement.

Elle décida d’y aller tout de même, après avoir ramené le Skitty à sa maîtresse.
Marina entra donc dans la base, où toutes les uniformes ressemblaient à celle de Lucas, une jeune femme l’accueillit dès son entrée. Elle était blonde, longs cheveux en bouclette… son nom ? Victoire d’après ce qu’elle disait.

Victoire : Notre chef va te recevoir dans son bureau… je t’en pris …

Elle l’emmena à un ascenseur, Marina le prit, et ce dernier l’amena au premier étage.
Là se trouvait quelques rangers, Lucas et son Dodrio. Les autres sortirent, laissant les deux nouvelles connaissances en tête à tête.

Lucas : Tu es Marina n’est ce pas ?
Marina : Oui, monsieur…
Lucas : Pas de monsieur entre nous, assis toi…

La jeune fille s’exécuta.

Lucas : Je tient à te dire d’une part, que je suis profondément désolé de ce qui s’est passé à Printiville…

Le chef ressentit bien vite le malaise qu’elle éprouvait face à cette situation, il décida donc d’enchaîner.

Lucas : D’autre part, j’ai appris que tu voulais te rendre à Finoka…
Marina : C’est exact.
Lucas : Je te conseil la prudence dans ce cas, les disparitions redoublent, les monstres apparaissent… Victoire peut t’accompagner pour plus de sécurité, c’est notre meilleur élément !
Marina : C’est très gentil à vous…

Elle commença à se lever, les yeux fermés, et se retourna pour partir.

Marina : Mais je veux m’y rendre seule… peut m’importe les risques.

Elle sortit par la même voie, le chef la regardait partir, ne prenant pas la peine de se lever. Victoire sortit de l’ascenseur et s’approcha de lui.

Victoire : Elle ne veut pas de mon aide ?
Lucas : Il faut croire…
Victoire : Elle n’a même pas de pokemon, comment espère t-elle arriver là-bas ?
Lucas : Il faut la laisser faire… quand les gens ont des objectifs, ils arrivent toujours à les atteindre…

Marina sortit donc du bâtiment ranger de la ville, et couru jusqu’au port, espérant qu’elle n’avait pas raté son bateau.
Par chance, les marins commençaient juste à enlever le ponton qui reliait berge et transport maritime. Avec l’accord du capitaine, elle monta à bord du Fly50, le plus gros bateau de ce port.
C’est assise à une table sur le pont principal, qu’elle regardait la ville d’Automnelle s’éloigner, puis Fiore… puis la mer à perte d’horizon…

Les heures passèrent, elle partit dans sa cabine, se coucha sur son lit, sans ôter les couvertures, elle n’avait pas dormit depuis deux jours, et savait qu’elle ne réussirait pas à s’endormir de nouveau… serrant un étrange pendentif en étoile jaune, orné d’un « R » au centre.
Elle voulait tellement changer le passé, si seulement elle n’était pas partit ce jour là…rien ne lui serait arrivé.
Une nouvelle fois, elle prenait tout sur ses épaules…
Un léger vent entrait dans la pièce, sombre, froid, ténébreux, il l’entourait de toute part, la jeune fille se releva, observant la brume mauve qui s’était installée dans la pièce. Puis son regarde se porta sur un placard banal à première vue, mais d’où on pouvait apercevoir deux immenses yeux jaunes qui la perçait à jour…
Quand tout d’un coup la sirène du bateau hurla, la sortant de sa torpeur, elle haletait sans cesse, observant la pièce qui était redevenu parfaitement normale… était-ce un rêve ? Elle ne le savait guère.

*********

Le bateau venait d’accoster à Ecayo-City, grande ville portuaire de la région Finoka, sa destination, enfin elle l’avait atteinte. Elle descendit activement du bateau, repensant à son expérience dans la cabine, qui lui faisait encore des frissons dans le dos. Puis elle s’empressa de rejoindre la rue principale qui était bondée de monde. Perdue dans la foule, elle devina que cette région était plus attractive que Fiore. Elle continua, s’enfonçant dans les rues sombres de la ville, interrogeant au passage quelques habitants à propos de la montagne, tous restèrent muets. Etrange. Cette météorite avait le don de paralyser la parole des gens ? Ou était-ce parce qu’elle était une étrangère ?
Sa réponse, elle l’obtenue à l’office du tourisme.

Homme : La météorite est tombée à Elévania !
Marina : Elévania ?
Homme : C’est une vieille vallée où la technologie humaine n’a jamais mit les pieds… du moins avant quelques jours…
Marina : Pouvez vous m’en dire plus à propos de la météorite ?

Le visage de l’homme s’assombrit, il semblait lui aussi avoir perdu la parole, et s’empressa de fermer son guichet avant de lui adresser quelques derniers mots.

Homme : Un conseil, n’y allé pas !

Le guichet se referma sous les yeux de la jeune fille. Elle décida donc de sortir.

Une heure passa, elle se trouvait sous un abri de bus, attendant celui qui la conduirait à cette mystérieuse vallée. Marina avait brièvement discuté avec le vieil homme qui se tenait à ses côtés, il lui avait expliqué que la vallée était très difficile d’accès, l’endroit étant dangereusement escarpés à certains endroits. Mais la jeune fille ne se laissa pas impressionner pour autant, elle se rappela du jour où Lunick lui avait dicté les règles d’or du code des Rangers de Fiore. Elle sourit rien qu’à y penser. Et la phrase qui lui vint à l’esprit fût : « Un ranger doit faire face à toutes situations, même les plus ardues, pour protéger tous les êtres vivants de la planète. ».
Elle se devait d’y aller. Absolument. Le bus arriva, la sortant de sa transe.

Le voyage en bus n’avait pas duré très longtemps, au bout de deux heures, elle était enfin sur l’étrange plateau qui surplombait la vallée.
Malgré les brimades du chauffeur, elle descendit, après un dernier signe de main pour le remercier, elle s’en alla.
La forêt était brûlée par endroit, sûrement à cause de la traînée de feu du météore. Mais il n’y avait aucun pokemon, et c’était ça le plus étrange. Marina continua son chemin en restant le plus près possible de la traînée, qui formait une sorte de tranchée d’un mètre environ. Enfin, elle la vit.
Le gros rocher était au centre d’une cuvette, sûrement creusé par l’impact de ce dernier. Il émettait une étrange lueur rouge, qui se reflétait dans les yeux de la jeune fille.
Elle commença donc à descendre, à l’aide de pistons et piolets, et attachée par une corde autour de la taille. Marina descendait prudemment, la paroi glissait et s’effritait à son contacte, mais elle pensait arriver jusqu’au bout…

Elle pensait oui. Que fût l’horreur dans ces yeux lorsque la corde se sectionna d’un trait, la projetant dans le vide… elle cria… la paroi s’écroula en même temps, ensevelissant la jeune fille…
La météorite avait rayonnée de plus belle, c’est ce que vouait les scientifiques depuis leur bureau, des lueurs rouges qui traversaient le ciel de toute part…

Et Marina ? La lueur rouge creusait littéralement la boue formée par l’éboulement, et découvrit ainsi, une jeune fille aux cheveux blancs… avec deux mystérieuses queues bleues ornées d’un joyau rouge…

Non loin de là, quelqu’un avait observé la scène, perché sur une branche… la personne descendit. Mais dans quel but ?[center]

Chapitre 3 : Un clan guidé par les émotions et le courage.

Marina ouvrit lentement les yeux, regardant un peu aux alentours, toujours à terre. Elle commença par se mettre sur les coudes, de la terre tombant de son dos et de sa tête. Puis elle finit par s’asseoir, se frottant la tête avant d’épousseter ses vêtements.
Puis la jeune fille regarda derrière elle, toute la paroi avait cédée… mais quelle paroi ! Il y avait bien quelques kilomètres entre le haut de la vallée et Marina. Elle se demande ce qui s’était passé. Pourquoi était t-elle encore en vie ? Elle l’ignorait.
Après avoir aperçu un petit cours d’eau, elle décida de s’en approcher, pour se laver la figure notamment.
Elle s’approcha de l’eau et commença à se laver, quand quelque chose attira son attention… une sorte de queue bleu ciel était à ses côtés, elle se retourna, cherchant le pokemon à qui elle appartenait… et ne le trouva point.
Puis elle revint sur l’image dans le cours d’eau, et revu cette queue, ainsi qu’une deuxième, elle se retourna une nouvelle fois, et ne comprenait pas. Quand elle vu la queue s’agiter à ses côtés, elle la suivit du regard, jusqu’à tombé sur son derrière, d’où partaient les deux queues.
Marina sursauta en voyant cela, et tomba par terre.
Des queues, elle avait des queues.

Marina : Qu’est ce qui m’arrive… pourquoi…

Elle se retrouva face à un homme étrange, qui la fixait. Ce dernier avait des cheveux bleus, et était habillé de noir, mais le plus étrange, était sa queue, une queue de Leviator… mais aussi les cornes du pokemon étaient ancrées sur son front. Marina recula, effrayée, perdue, elle avait envie de courir, son instinct lui disait de courir mais elle n’en fit rien.
L’inconnu s’avança. Suivit d’un autre garçon, dont les cheveux semblables étaient verts, plus petit que l’autre, il possédait une longue queue de Tyranocif.

??? : Allons, n’aie pas peur, nous allons t’aider…
??? : Elle n’a pas l’air très … au courant…
??? : Je le sais bien, c’est pour cela que nous allons l’aider…

Les deux garçons se rapprochaient très vite, lorsque soudain, un flash éclaira les lieux, et Marina sentit son bras partir au gallot… en faite, c’était quelqu’un qui l’avait prise par le bras, et l’avait entraîné dans la forêt détruite.
L’homme à la queue de Leviator poussa des jurons. L’autre tenta de le calmer, tandis qu’un hélicoptère venait de se poser.

??? : Saleté !
??? : C’était bien Aurore ? Hein Kotus ?
Kotus : Oui. Aramik.

Les deux mi-pokemon grimpèrent dans l’hélicoptère qui commença à s’envoler. Kotus, qui semblait tout dirigé dans cet appareil, prit les commandes après avoir balancer le pilote par la fenêtre.

Aramik : Si tu les pousses tous comme ça, on en aura plus !
Kotus : Et alors ? Je sais piloter. Eux non. Alors qu’ils sont censés savoir…
Aramik : Heuh la base, c’est de l’autre côté ! Tu vas où là ?
Kotus : Les poursuivre ! Pardi !

En effet, l’hélicoptère était juste au dessus de Marina et de son mystérieux sauveur. Mais l’engin disparu, emporté par un trou noir…
Il réapparu à la base dont parlait Aramik plus tôt.

Kotus : Que…
Aramik : Comment on a fait ça ?
Kotus : Aucune idée. Raaaaah… on les aura une autre fois !



Marina attendait, dans un salon, sur un canapé de velours noir. Elle était assise, une tasse de chocolat chaud entre les mains.
Tout s’était passé très vite. L’étrange inconnu qui l’avait sauvé de ces voyous, comme elle les appelait au fond d’elle-même, l’avait amené ici, en lui jurant qu’elle, puisque c’était une fille, ne lui ferait aucun mal. Marina l’avait cru, elle avait l’air gentille, sincère, tout le contraire des deux autres.

Elle arriva d’ailleurs, sa sauveuse. Assez grande, des cheveux jaunes dont quatre mèches étaient roses, et des yeux sublimes d’un vert émeraude qui passait parfois au doré. Mais le plus étrange, c’était ses deux queues, elles étaient semblables à celle de Marina. Par ailleurs, Aurore, car tel était son nom, lui avait expliqué qu’elle avait fusionné avec Crefadet, le pokemon du courage. Et qu’Aurore avait fusionné, avec le pokemon Crefollet.
Ainsi, la princesse s’assit à côté de sa protégée et commença à lui parler.

Aurore : Pas trop perdue ?
Marina : Un peu… mais les choses s’éclaircissent… merci de m’avoir sauver de ces…ces ?
Aurore : Eux ? Ce sont des Sebrocs, une organisation malfaisante qui veut régner sur le monde… ils capturent les autres demi-pokemon pour les associer à leur projet, de grés ou de force…
Marina : Et ces similitudes avec les pokemon… ?
Aurore : Elles viennent de la météorite… je ne sais pourquoi mais dès que quelqu’un s’approche de cette météorite, il se retrouve dans la peau d’un pokemon !
Marina : Crefadet…
Aurore : Il t’a sauvé la vie, si j’ai bien compris ce que tu m’as raconté !

C’était récent, elle n’était pas encore habituée, puis elle enchaîna avec des questions personnelles.

Marina : Où on est ?
Aurore : Ah ? Ici ? C’est la base des Survivants. Nous sommes un groupe de rebelles en quelque sorte, nous faisons échouer les plans des Sebrocs, et protégeons les pokemon.

Les phrases dites par Aurore, lui rappelaient celle du ranger décédé deux jours plus tôt.
Elle perdit immédiatement son sourire, la demi-Crefollet le remarqua tout de suite, et posa ses mains sur les épaules de la cadette.

Aurore : J’ai dis quelque chose de mal ?
Marina : Non, c’est juste, un moment douloureux…qui resurgit… et donc, nous on est les gentils ?
Aurore : Absolument… veux tu rester parmi nous ? Je ne t’obligerais pas, tu es libre de choisir !

Marina lui répondit qu’elle devait réfléchir. Aurore remarqua que la petite était fatiguée, et elle l’emmena à l’étage, la demi-Crefadet entra dans sa nouvelle chambre, après que son homologue rose lui est souhaité une bonne nuit.

Aurore descendit les escaliers, passa dans le salon où le feu éclairait la pièce d’une faible lueur, pour aller dans la cuisine. Là, un jeune garçon l’attendait, un Evoli dans les bras. Ce garçon avait les cheveux dorés, ses yeux étaient de la même couleur, il était beaucoup plus jeune que la chef des Survivants. Il la fixa, derrière ses lunettes.

??? : Elle est partie dormir ?
Aurore : Tu devrais y être depuis deux heures, Lewis.
Lewis : Je n’avais pas sommeil… et j’ai fais un cauchemar de toute façon…
Aurore : Encore ?
Lewis : J’ai rêvé de mon frère disparu… bref, et elle ? D’où vient elle ?
Aurore : D’après ce qu’elle m’a raconté, elle vient de Fiore, c’est une région éloignée que je connais de nom uniquement… elle m’a dit qu’elle était venu ici dans un but précis.
Lewis : Qui est ?
Aurore : Elle ne me l’a pas dit…

Un bruit de porte les fit sursauté, ils se rendirent tout deux dans le hall, où un garçon brun avec de grandes ailes orange était entré, couvert de neige. Aurore prononça son nom avec enthousiasme, il s’appelait Gony.

Gony : Brrr fait pas chaud… mais j’ai ramené le courrier !
Aurore : Qu’est ce qu’on ferait sans toi !
Lewis : Y en a pas beaucoup…
Gony : En même temps, on ne nous connaît pas, c’est normal…

Les seules lettres étaient adressées à Aurore, elle en ouvrit une par curiosité, et on pouvait apercevoir la photo d’une jeune fille avec des oreilles marron.
Pendant que la chef des Survivants montait dans sa chambre, les deux garçons s’assirent sur le canapé. Lewis s’empressa de raconter la nouvelle à son ami.

Gony : Une nouvelle ?
Lewis : C’est une demi-Crefadet, elle s’appelle Marina, et a l’âge d’Aurore, elle est arrivée ce matin, juste après qu’Aurore l’es sauvé des Sebrocs !!
Gony : Et elle est où là ?
Lewis : Dans son lit, elle semblait éreintée.
Gony : Ah… dommage…

Il voulait la voir, très curieux de voir à quoi elle pouvait bien ressembler…
Finalement, les deux garçons allèrent se coucher lorsque l’horloge sonna les douze coups de minuit.



Le soleil était rouge, le sol était violet, bleu par moment, comme la nuit, des milliers de tombes se dressaient à chaque hurlement. Marina tremblait, de tous ses membres, paralysée par l’écho de ce hurlement glacial, une ombre se dressa derrière elle… elle se retourna…

Elle venait de se réveiller en sursaut, toute haletante, essayant de retrouver son calme, ce qu’elle venait de voir, n’était qu’un cauchemar. Elle mit aussi du temps à comprendre que tout le monde était autour d’elle, Aurore, mais aussi deux autres mi-pokemon qu’elle ne connaissait pas. La princesse aux cheveux blonds s’approcha d’elle, inquiète.

Aurore : Nous t’avons entendu crier, tout va bien ?
Marina : Ce n’était qu’un cauchemar… ça va… rien de réel…

C’est ce qu’elle espérait. Elle jeta un coup d’œil derrière la chef, fixant les deux autres, le plus petit prit alors la parole.

Lewis : Ce n’était pas le moment pour nous rencontrez, mais comme tu as l’air intriguée… je m’appelle Lewis, et je suis un demi-Crehelf.

Elle lui sourit, enchanté de le rencontrer, et amusée parce que la trinité légendaire de Sinnoh était réunit ici même, puis son regard se porta sur l’autre garçon, étrangement, elle rougit un peu.

Gony : Heuh bah, je m’appelle Gony, et je suis un mi-Drattak, voilà !
Marina : Enchanté !
Aurore : Tout va bien alors ?
Marina : Oui oui, rassure toi…

Rassurés, tous quittèrent la pièce, Marina interpella Aurore alors qu’elle refermait la porte, celle-ci rentra dans la chambre une nouvelle fois, et s’assit sur le lit de la demi-Crefadet.

Aurore : Qu’est ce qu’il y a ?
Marina : J’ai… j’ai bien réfléchit à ta proposition, et je l’accepte. Je veux aider les gens, et les pokemon aussi, comme les rangers de ma région…

Elle voulait surtout honorer la mémoire de quelqu’un, mais cela, elle le garda sous silence.
Aurore sourit en entendant cela, et lia ses mains.

Aurore : Je suis ravie de l’entendre… mais il faut dormir !
Marina : Oui maman !

Dit-elle d’un air qui se voulait taquin, Aurore lui mit l’oreiller sur la tête en guise de réponse, avant de quitter la pièce en terminant par : « Bienvenue chez les Survivants ». Puis elle ferma la porte et emmena les deux garçons qui étaient restés derrière dans leur chambre, par le bout des oreilles.



Le lendemain matin, Lewis attendait les autres dans la cuisine, il avait préparé le petit déjeuner, la table était garnie de croissants, de pains, de confitures en tout genre, et de pots de miels ou de chocolat…
Aurore fût la première levée, elle le salua vivement avant de regarder le repas, émerveillée.

Aurore : T’as fais les choses en grand ! C’est super !
Lewis : N’est ce pas !

Gony suivit de près Aurore, et alla s’asseoir à sa chaise, menacent d’engloutir un beignet, lorsque soudain, la mi-Crefollet le frappa avec une cuillère.

Aurore : Où as-tu appris les bonnes manières hein ? On attend Marina !!!
Gony : Ah…scuse… je croyais que c’était un rêve…

L’excuse fût prise, au grand désespoir de Lewis qui regardait le plafond. Tous attendaient leur nouvelle recrue.

Marina, était dans sa chambre, habillée avec des vêtements d’Aurore, en attendant d’en avoir des nouveaux, elle regarda son médaillon d’un air pensif, et l’ouvrit, pour découvrir la photo de celui qu’elle aimait tant… et qu’elle ne pourrait jamais revoir. Une larme silencieuse coula le long de sa joue, quand soudain des coups sur la porte la sortit de ses pensées.

Marina : E…Entrer !

La porte dévoila le mi-Drattak, qui lui fit un bonjour de la main, elle lui rendit son geste.

Gony : Heuh… le petit-déjeuner est prêt en bas !
Marina : J’arrive tout de suite…merci de m’avoir prévenue…

Le garçon l’attendait dans le couloir, et la jeune fille sortit, laissant son médaillon posé sur la table de chevet.
Les deux descendirent, et les Survivants déjeunèrent en toute gaieté.

Mais pendant ce temps, le médaillon de Marina, émettait une douce lueur mauve…alors qu’une brume violette l’enveloppait doucement, une personne prit ce dernier et le regarda en souriant.

??? : Tout va bientôt… recommencer…

Chapitre 4 : Deuxième rencontre avec les Sebroc.

Il faisait bien froid lors de ce long matin hivernale, la base des Survivants était totalement recouverte de neige. On pouvait apercevoir quelques demi-pokemon travailler d’arrache pied pour forger un passage qui mènerait à l’extérieur, mais sous cette couche de neige dure, ce n’était pas simple. Sauf si on s’appelait Gony. Et sauf si on possédait la capacité Lance-Flamme. Ainsi, les jeunes recrues des Survivants admiraient avec gaieté, le travail de leur chef de chantier.

Marina observait la scène depuis la fenêtre de sa chambre, assise sur son lit, une couverture jaune sur ses épaules, et une tasse de chocolat chaud dans les mains. Elle en bu une gorgée, avant de poser le récipient sur sa table de chevet. La demi-Crefadet se leva et regarda la vitre dont les bords étaient parsemés de cristaux neigeux. Elle ouvrit la fenêtre et en prit une pincée.

Marina : C’est froid…

Elle se mit à rire. Le froid, elle en avait l’habitude, puisque son village natal était Bourg-Hivers. Il faisait souvent froid là-bas, les températures hivernales ne dépassaient guère les 2° et encore, mais ici, dans ces montagnes finokiennes, l’air frais dont la température était largement en dessous de zéro, ne se réchauffait jamais.
Enfin c’est ce que lui avait conté Aurore, la demi-Crefollet du groupe.
Cela faisait quelques jours que Marina vivait avec sa nouvelle « famille », ce terme était vraiment approprié, ils veillaient les uns sur les autres comme des frères.
Des bruits dehors, sortirent la jeune fille de ses pensées, elle regarda immédiatement ce qui s’était passé par la fenêtre… rien, ou presque. Juste Lewis, qui avait dérapé sur du verglas, un plat entre les mains, celui-ci était à présent dans la neige, on ne voyait plus que ses pieds, d’autres demi-pokemon tentaient de le sortir de là. Marina sourit, et referma sa fenêtre.



Alors que les Survivants se gavaient des joies que procurait la montagne, une autre base est active à Finoka. Celle-ci se trouve sur les bords d’un vieux volcan finokien, éteint depuis un demi-siècle, mais son activité volcanique fonctionnait toujours, dans les entrailles de la terre.
Et cette énergie avait été utilisée pour construire ce grand bâtiment qu’était la base des terribles Sebrocs. A l’intérieur de celle-ci, travaillaient d’arrache pied, des techniciens, des cuisiniers, des scientifiques, tous des demi-pokemon.
Dans le bureau situé au troisième étage de la base, Kotus observait une rivière de magma en fusion par la fenêtre, quand soudain, quelqu’un frappa à la porte, le sortant de ses pensées.

Kotus : Entrer !

Entra Aramik, le jeune frère du boss des Sebrocs. Celui-ci avait une pomme en main, il la croquait de temps en temps, observant son frère qui n’avait pas décollé les yeux de sa fenêtre. Et pourtant, il savait que c’était lui. Kotus lui demanda, sans se retourner :

Kotus : Des nouvelles ?
Aramik : Rien du tout. Les Survivants n’ont montrés aucunes activités depuis la dernière fois...

Kotus se détacha de la fenêtre pour frapper le bureau de son poing en poussant des jurons, ce qui fit sursauté Aramik, qui faillit s’étouffer avec un bout de pomme.

Kotus : Saleté de Crefollet, elle le savait j’en suis sûr, quand je pense que nous aurions pût partir avec cette Crefadet… j’enrage !
Aramik : Ils sont tous là bas en plus, les trois divinités…
Kotus : Merci de me le rappeler ! Crétin !
Aramik : Ca va, tu n’es pas obliger de passer tes nerfs sur moi non plus !

Le garçon vexé, sortit lorsqu’un sbire entra hâtivement dans le bureau, saluant ses supérieurs. Aramik resta près de la porte pour écouter ce que la recrue avait à dire.

Sbire : Chef, nous avons des nouvelles !
Kotus : Et bien ? Parle !

Il était impatient, cela se voyait.

Sbire : Les Survivants, nous en avons repéré deux dans la prairie du nord, juste avant cette grande montagne blanche…

Disait-il en pointant un endroit sur une carte géante, accrochée sur le mur.
Kotus sourit de nouveau, cette nouvelle lui avait fait vraiment plaisir, il se tourna vers Aramik qui avait tout de suite compris ce que son frère voulait. Il descendit donc pour préparer un hélicoptère…



Dans la fameuse prairie, les deux Survivants n’étaient autre que Marina, et Gony. La jeune fille était en train de ramasser des fleurs, sous la surveillance de son gardien dragon.
Gony se rappela des paroles d’Aurore : « Ne la laissez seule sous aucun prétexte ! », il l’observa donc en silence, un petit sourire sur les lèvres. Elle était vraiment adorable au beau milieu de ses jolies fleurs des champs.
Quand soudain, un cri le sortit de ses pensées, il se précipita alors vers Marina, qui avait son pouce dans la bouche, assise par terre.

Gony : Hé !! Ca va ?
Marina : Moui…

Elle le regardait avec de petits yeux où se perlait une petite larme de chaque côté des yeux. Elle ôta son doigt de la bouche, pour le regarder, on pouvait voir une petite coupure.

Marina : J’ai voulu cueillir une rose pour Aurore, et je me suis piqué… désolé d’avoir crié, vous vous êtes déplacés pour rien…

Le garçon soupira, rassuré, puis il prit une sacoche dans son sac à dos, et ouvrit une boîte blanche ornée d’une croix rouge. Gony prit un pansement et le mit au doigt de la demi Crefadet.

Gony : Ca va aller maintenant ?
Marina : Merci.

Marina lui sourit, et il devenu rouge écrevisse, il se retourna pour aller chercher une paire de ciseau, oubliée sur un rocher, pour couper la fameuse rose… mais c’était surtout un prétexte pour ne pas affronter le regard de la jeune fille qui le regardait interloquée.
La Crefadet mit son nez dans le bouquet qu’elle avait cueillit, elle les trouvaient superbes ces fleurs, et surtout très odorantes. Une larme coula cependant sur sa joue, ce fût à ce moment que Gony revenu avec les ciseaux en main. Il remarqua qu’elle pleurait. Mais coupa tout d’abord la fleur aux épines avant de lui tendre, une fois les épines arrachées.

Gony : Voilà.
Marina : C’est gentil…

Elle la prit et l’ajouta à son bouquet de fleurs. Gony ne lui posa aucunes questions, Aurore les avait prévenus. La Crefollet avait sentit que Marina n’était pas bien dans son cœur, même elle, ne lui avait demandé pourquoi. Alors il se tût. Pour le moment du moins.

Lorsque soudain, un bruit d’hélicoptère se fit entendre au loin, puis de plus en plus près. Le demi Drattak leva les yeux vers des arbres qui bougeaient à cause du vent engendré par l’engin volant, et le vit, l’hélicoptère noir des Sebrocs.
Gony jeta un œil derrière lui, et vit une Marina effrayée, bouleversée, elle ne voulait pas revoir ces gens là aussi tôt, elle n’était pas prête.

De l’appareil, descendit Kotus, puis Aramik, et deux autres qu’il n’avait jamais vus. Un demi Ectoplasma, tenant une pomme qu’il amena à sa bouche, son nom : Roxas. Et un autre, qui lui ressemblait beaucoup, un demi Skelenox, Skenox. Tous s’avancèrent vers les deux Survivants.

Kotus : Comme on se retrouve ma petite…
Aramik : Elle n’est pas plus rassurée que la dernière fois, hahaha.

D’une part, Marina avait été choquée par le comportement de ces deux là, la dernière fois, mais d’autre part, la vue de fantômes la paralysait un peu, elle n’aimait pas beaucoup les pokemon de type spectre.
Gony se mit entre Kotus et Marina, les bras écartés, l’air menaçant.

Gony : Laisse la tranquille !
Kotus : Et c’est toi qui va la protéger, là ? Laisse moi rire ! Haha !

Tous se mirent à rire, il était vrai qu’à quatre contre un, le combat était perdu d’avance.

Kotus : Je vais en finir avec toi moucheron !

Les mains de Kotus se mirent à briller d’une lumière blanche, et un rayon en sortit, et se dirigea vers le dragon. Ce dernier s’envola au bon moment et regarda derrière lui, un des arbres avait été congelé par le rayon. Le garçon plongea derrière Kotus en creusant dans la terre meuble, puis il remonta sous lui pour attraper ses pieds, qu’il planta dans le sol.
Gony ressortit et se plaça devant le demi Leviator.

Gony : Alors ? On prend racine ?

Kotus esquissa un sourire, la terre sous ses pieds semblaient se ramollir, il en sortit bientôt, les bottes couvertes de boue.

Kotus : Je ne prend pas racine, morpion !

Le Leviator utilisa un Hydrocanon que Gony ne pût éviter, il se retrouva bientôt contre un arbre à une trentaine de mètres.
Marina se leva vers Kotus, désespéré.

Marina : Laissez le, je vous en prie !

Elle n’avait rien de menaçant, ne s’étant jamais battu. Kotus claqua des doigts, et les deux affreux spectres commencèrent à avancer vers Marina, celle-ci serra son bouquet, paralysée de peur. Quand soudain, un rugissement parcouru la forêt, celui-ci était tellement puissant qu’il glaçait le sens des Sebrocs.

Aramik : Qu’est ce que c’est ?
Skenox : Kotus ! Là !! C’est…c’est…

Le chef des Sebrocs se retourna vers l’orée de la forêt, où les arbres tombaient l’un après l’autre, leurs feuilles mourraient, les fleurs se fanaient, les pokemon sauvages courraient vers les demi pokemon et les dépassèrent, tous effrayés. Le ciel se couvrit et devint mauve… et une brume de la même couleur parsemait le paysage.

Kotus : Qu’est ce que c’est ? Que se passe t-il ?

Marina en avait profité pour aller voir Gony, qui tentait de se relever, tenant son aile blessée. Les fleurs des champs, au par avant jolies et odorantes, se fanèrent et tombèrent sur le sol, n’étant plus que poussières. Le demi Drattak jeta un coup d’œil au bouquet de Marina, les fleurs ne s’étaient pas fanées, au contraire de toute la végétation de la forêt.

Et soudain, il apparu. Un immense pokemon passa entre les arbres morts, et mit un pied sur l’ancienne prairie devenu champs infertile. Il était gigantesque, gris, avec six pattes, des ailes noires toutes déchirées, son souffle était bruyant, il dégageait des ondes vraiment malsaines et puissantes. Kotus le reconnu tout de suite.

Kotus : Giratina. Le pokemon légendaire…
Aramik : Grand frère, j’ai peur… partons…

Le demi Leviator jeta un œil sur Marina et son compagnon, puis sur le bouquet de la jeune fille. Il pensa à quelque chose en esquivant un Ultralaser du dragon.

Kotus : Serait-elle immunisée contre ses pouvoirs? Ou alors, est ce lui qui est venue la protéger… ça n’a aucun sens… *voix haute* Aramik ! Retraite !

Le demi Tyranocif aida les deux demi spectres à se relever, et les emmena à l’hélicoptère, celui-ci commença à décoller. Kotus sauta à l’intérieur, en jurant de revenir.
L’engin disparu dans le ciel qui recommençait à redevenir bleu.

Marina rouvrit les yeux, et remarqua que le dragon spectre n’était même plus là.
Peut importe, pour le moment, elle ne voulait qu’une chose, rentrer pour soigner Gony. Elle le supporta sur ses épaules, et tout deux disparurent sans laisser de traces… tandis que la prairie recommençait à fleurir.

Chapitre 5 : Un chasseur chassant chasser doit savoir chasser sans son ourson.

La base des Survivants était en ébullition, tout le monde était en forte activité à l’intérieur, chacun courant à droite et à gauche pour diverses raisons.

Deux endroits échappaient à cette pagaille générale : l’infirmerie, car le calme y est recommandé, et le bureau d’Aurore.

Dans ce dernier, celle-ci discutait avec Lewis, le demi-Crehelf. Ils parlaient de Giratina, dont l’image et les informations apparaissaient sur un écran d’ordinateur.

Lewis : Une chance qu’ils soient revenus vivants…
Aurore : Cela ne nous dit pas pourquoi ce pokemon les as épargnés…

Elle semblait troublée, la chef des Survivants avait passé la nuit entière à chercher des solutions, des explications concernant les péripéties de la veille. Sans jamais rien trouver.

Aurore : Giratina est le pokemon qui représente la Mort, dans notre monde. Tout ceux qui ont croisés sa route, n’en sont jamais sortit vivant. Il les a emportés, sans convictions, alors pourquoi ?
Lewis : Tu sais, le deuxième jour où Marina est arrivée… il s’est passé quelque chose…
Aurore : Parle.

Le garçon commença à lui raconter que la seconde nuit où Marina habitait dans la base, celle-ci avait fait d’effroyables cauchemars.

Lewis : Comme je l’entendais se retourner sans arrêt, je suis allé la voir bien entendu. Elle était en sueur dans son sommeil, elle semblait souffrir, alors j’ai sondé ses rêves, mais quelque chose m’a repoussé.
Aurore : Giratina ?
Lewis : Je n’en suis pas sûr…
Aurore : Allons y.
Lewis : Où ?
Aurore : Dans sa chambre pardi !
Lewis : C’est une violation de domicile ! On n’a pas le droit de faire ça…
Aurore : Elle est à l’infirmerie, on sera partit avant même qu’elle n’y soit revenue, et puis, c’est pour une urgence.

Le demi-Crehelf haussa les épaules, pas très rassuré, mais si Aurore disait que c’était pour le bien de la jeune fille, il la suivit donc. Les deux se rendirent dans la chambre de Marina.



A l’infirmerie, celle-ci était en train de refaire un bandage autour de l’aile du demi Drattak.

Elle avait toujours cet air désolé qui ne plaisait pas au garçon, aussi répéta t-il pour la centième fois en une matinée :

Gony : Ce n’est pas de ta faute…aie !
Marina : Pardon !! Je suis maladroite !!

Et c’était repartit pour un tour, elle prenait tous ses actes sur les épaules. Gony lui reprocha d’être trop tendue, et lui avoua que si elle lui avait fait mal, c’est uniquement parce qu’il l’avait distraite.

Marina : Non, non, je sais ce que je suis… pas la peine de vous justifier…
Gony : Il n’y aurait pas un moyen de se tutoyer ?

Elle s’arrêta net lorsqu’elle entendit la question, et lui répondit timidement, qu’il pouvait la tutoyer, après tout, elle n’avait jamais réfléchit à cela, et le vouvoyait par politesse.

Gony : Tu trembles ?
Marina : C’est que… tout s’est passé si vite, et ce pokemon… il était terrifiant et magnifique à la fois…
Gony : Magnifique ? C’est le pire qu’il puisse exister et toi tu le trouves magnifique ?

Il était perdu dans son raisonnement, mais la jeune fille semblait sourire en parlant de Giratina.

Marina : Sa présence me réconfortait, alors que j’avais perdue espoir quand les Sebrocs nous ont attaqués…

Gony regardait Marina sourire en parlant de ce pokemon. Avait-elle été charmée par ce dernier ? Manipulée ? Non. Son ADN pokemon lui donnait une bonne protection, même face à Giratina. Le garçon se demandait ce qu’elle pouvait lui trouver, à ce pokemon si ténébreux.

Puis son regard se porta sur la fenêtre.

Gony : Hé, mais c’est…
Marina : Oui, ce sont les fleurs que j’avais cueillis, elles sont belles n’est ce pas ?
Gony : Il n’y a pas qu’elles qui le sont…

Il mit sa main devant sa bouche, réalisant ce qu’il venait de dire. Heureusement, la demi Crefadet n’avait pas entendu, trop occupée à arroser ses fleurs, à l’autre bout de la pièce.

Il se demanda un instant si elle était célibataire, cela se voyait énormément, elle lui plaisait beaucoup, gentille, mignonne, et il se remit à rougir en pensant à cela. Pour changer de sujet, il décida d’en apprendre plus sur elle.


Gony : Au fait, on n’a pas beaucoup discuter tous les deux, tu viens d’où ?
Marina : De la région Fiore, pourquoi ?
Gony : Pour savoir. Fiore ? Je ne connais pas beaucoup, moi je viens de Mauville, à Johto.
Marina : Je connais un peu Johto, j’ai lu des tas de choses dans une encyclopédie à la bibliothèque de ma ville, il y a des dresseurs là bas non ?
Gony : Bah, comme partout non ?
Marina : A Fiore non.

Elle sourit en faisant cette remarque, mais il tomba presque instantanément. Elle commença à sortir.

Gony : Heuh ? Où vas-tu ?
Marina : J’ai sommeil, je vais dans ma chambre…

Elle ferma la porte. Le garçon avait remarqué que son visage s’était assombri, il haussa les épaules, et se mit à admirer le bouquet sur la fenêtre, n’ayant guère d’autre chose à regarder.

Marina grimpa les escaliers quatre à quatre, sentant les larmes lui monter aux yeux, elle ne voulait pas que quelqu’un la voit dans cet état, elle avança rapidement vers sa chambre…



Quelques minutes au par avant, Lewis et Aurore avaient finies leurs fouilles, qui bien entendu, n’avait rien donnés de plus.

Aurore s’avança vers le bureau de la jeune fille où était posé un médaillon, elle le prit et le lâcha aussitôt.

Lewis : Qu’est ce qu’il y a ?
Aurore : Je ne sais pas, j’ai eu une sensation bizarre en le touchant…

Elle le reprit, cette fois, rien ne se passa. La demi Crefollet l’ouvrit, à l’intérieur, il y avait une photo de deux personnes, l’une était Marina, l’autre était un garçon aux cheveux bleus.

Lewis regarda à côté d’Aurore.

Lewis : Qui est ce ?
Aurore : Je ne sais pas. Partons.

Elle reposa le médaillon où il était plus tôt, et ils s’apprêtaient à repartir quand Marina entra dans la chambre, les yeux en larmes, elle les fixa tous les deux, son regard commença à devenir menaçant.

Marina : Qu’est …ce…vous…faites là ?
Lewis : … aie…
Aurore : On peut tout expliquer, enfin je peux tout expliquer, on s’inquiétait pour toi…
Marina : Sortez…
Aurore : Laisse moi le temps de…
Marina : J’ai dis dehors !

Dans l’état où elle était, mieux valait obéir vite et promptement. Les deux demi pokemon sortirent, Marina claqua violemment la porte derrière eux, avant de tomber en sanglots derrière celle-ci.

Aurore soupira, Lewis s’en alla, choqué.

Aurore : Je voulais simplement t’aider…

La chef des Survivantes partit elle aussi, vers son bureau pour reprendre ses recherches.



Loin de la montagne des Survivants, encore plus loin du volcan des Sebrocs, un troisième clan sévissait sur Finoka, bien caché au fin fond de la Mer Moon.

Leur nom : les Chasseurs. Cette organisation là, avait été crée pour enlever des demi pokemon et dérober leurs pouvoirs, leur ADN, quittent à les tuer pour les obtenir.

La base ressemblait de loin, à une immense ville sous marine, protégée par une sphère transparente. On pouvait apercevoir à l’intérieur, des centaines de demi pokemon, qui travaillaient, mangeaient, se reposaient, parlaient, tout comme au sein des deux autres bases de Finoka.

Dans le bureau du chef, une jeune femme aux cheveux blonds se terminant en tresse, qui possédait deux grandes ailes rouges dans le dos, une sonnerie retentit. Kalista, puisque tel était son nom, se retourna, et alla près d’un ordinateur, qui affichait une carte de Finoka, et en son centre, un point clignotait.

Kalista : Il est enfin apparu… Giratina…

Elle se retourna vers un grand tableau sur lequel étaient inscrit les noms des pokemon légendaires connus dans le monde entier.

A côté de certains, se trouvait une croix rouge, il y en avait une, récente, à côté du nom : Celebi. Kalista fixa le nom du dragon spectre avec sérieux.

Kalista : Nous pourrons enfin compléter ce tableau, ce pokemon est l’un des plus puissants…

Elle fût interrompue par un jeune demi pokemon avec des oreilles d’ourson, qui entra, un plateau en main, un Chimpenfeu sur l’épaule droite.

Voix : Et voilà, Forêt Noire sur coulis de miel, comme vous l’avez demandé !
Kalista : Merci Kimara, tu peux le poser là.

Elle lui indiquait la table, il y posa donc le petit gâteau et regarda sa chef, intriguée devant le tableau, avant de jeter un coup d’œil à l’ordinateur.

Kimara : L’ordinateur il fait « bip bip bip » !
Kalista : Je le sais… nous allons bientôt partir…
Kimara : Hein ? Mais, mais… et le repas de ce soir ?

Il avait une mine triste tout d’un coup, son Chimpenfeu le copia, air déçu sur le visage.

Kalista regarda le jeune garçon en arquant un sourcil.

Kalista : Réfléchit, si on part maintenant, on sera plus vite rentrer !
Kimara : Meuh, les ingrédients vont se perdre…

La chef des Chasseurs soupira, ce cuisinier était vraiment accro à son métier. Soudain, une autre sonnerie retentit, Kalista savait que c’était son téléphone portable, elle le chercha du regard. Ne le trouvant guère, elle interrogea son second.

Kalista : Où est il ?
Kimara : Bah, dans le gâteau je crois…

En effet, Spectrum était passé par là, et avait caché le fameux engin dans la forêt noire.

Kalista forma une sphère dans ses mains, et l’envoya sur le fantôme qui esquiva, mais le gâteau lui ne pût esquiver, il explosa en milles morceaux. Le cuisinier eu un malaise, aller savoir pourquoi…

Mais la demi Latias prit le téléphone dans les airs et décrocha enfin.

Kalista : Allo ?
Voix : Azuma au rapport !
Kalista : J’écoute.
Azuma : Ca y est, je l’ai enfin trouvé…
Kalista : Bien joué, je vais vous localiser grâce au GPS, et nous vous rejoignons. Terminé.

Elle raccrocha et chercha Kimara du regard. La Latias le vit par terre et le releva de force, laissant paraître un Chimpenfeu écrasé sur le sol, par le poids de son maître.

Kalista : Ce n’est pas le moment de dormir ! On y va !

Le pauvre ourson à moitié sonné ne pût que suivre le mouvement, entraîné par son supérieur.

Dans le hall de la base, qui ressemblait à une place de ville, et dont le centre était orné par un Latias en or, un garçon attendait près d’un sous marin. Il était grand, de longs cheveux verts lui tombaient dans le dos, et le plus étrange, était la grosse fleur entre ses épaules et son postérieur. Son ADN était celui de Florizarre. Son nom, Viaro.

Kalista arriva, avec un Kimara un peu boudeur. Viaro les salua tout les deux avant de prendre la parole.

Viaro : Le sous marin est prêt, chef !
Kalista : Entrons vite à bord…
Kimara : Moui…

Tous embarquèrent alors, et le sous-marin démarra, s’enfonçant dans la mer obscure, éclairée par les rayons de la lune blanche. Dehors, il faisait nuit noire.
Kimara qui regardait par la fenêtre, se retourna vers Kalista.

Kimara : Au fait, qu’allons nous chercher ?
Kalista : L’Arche…

Qui aurait cru que tout disparaîteraient en une seule et même nuit ? Personne. Car personne n’était témoin de la scène. Un village en flamme, d’où la fumée noire s’échappait avec vigueur et montait vers le royaume des cieux, emportant avec elle, des milliers d’âmes, innocentes ou non.
Il n’en restait rien. Des cendres peut être, mais elles furent bientôt balayé par la brise matinale, lorsque le soleil déposa enfin ses rayons sur la plaine détruite.
Encore un. Et il y en aura sûrement d’autres…

Tout d’un coup, la scène devint noire, plus de paysages, plus rien, juste du noir, uniquement du noir, partout, en haut, en bas, sur les côtés. Mais au centre, deux personnes, on les distinguait à peine.
Marina ouvrit les yeux, observant l’étrange salle encre où elle était, il n’y avait pas de lumière, même elle, avait du mal à se distinguer dans cette obscurité. Puis son regard se posa sur une ombre devant elle.

Marina : Qui êtes vous ?
Voix : Tout va bientôt recommencer…
Marina : Qu’est ce que vous dites ? Je n’entends rien…

Le rêve prit une tournure plus qu’étrange, la nuit se changeait en brume mauve qui lévitait dans les airs, tels les nuages dans le ciel, un nouveau paysage commença à apparaître autour de la jeune fille, des tombes. Des centaines de tombes se dressaient sur une colline noire, et ce, sur des kilomètres.
Le visage plein d’effroi, elle n’en oublia guère pour autant la voix qui l’avait interpellée dans cette salle sombre au par avant. Sentant une présence lugubre dans son dos, elle se retourna vivement. Rien. Il n’y avait personne. Pourtant, elle avait juré avoir aperçu quelqu’un…



Une voix l’appelait, bientôt le paysage lugubre se changea en scène noire à nouveau mais cette fois-ci, c’est l’image du visage de Gony qui s’affichait à la place. La demi Crefadet venait de se réveiller, après un bien long cauchemar. Un rêve. Tout cela n’avait été qu’un maudit rêve, encore un. Marina se releva doucement, sûrement, sentant des gouttes de sueur se perler sur son front pour tomber sur ses joues, sur son visage, plus pâle qu’à l’habitude, ce cauchemar avait dû être terrible. C’est ce que pensait le demi Drattak, qui était plus qu’inquiet, assis sur le lit de la jeune fille.
En voyant ses yeux, Marina lui sourit, comme à son habitude.

Marina : Ce n’était qu’un rêve, tout va bien.

Il avait l’air d’insister. Et une autre personne venue, pour s’asseoir aux côtés du demi dragon.

Lewis : Ce n’était pas qu’un rêve, Marina.
Marina : Qu’est ce que tu en sais, d’abord ?
Lewis : Et bien…
Marina : Tu as sondé mes rêves ?

Elle se leva furieusement, les deux demi pokemon se levèrent aussi hâtivement, et reculèrent devant cette fille enragée.

Marina : On croit rêver ! D’abord, vous entrer dans ma chambre sans permission, et ensuite, vous surveillez mes rêves ! C’est quoi ce délire ?
Lewis : Calme toi, nous voulons juste t’aider…
Marina : Et bien, non merci ! Je m’en sors très bien toute seule, maintenant, vous sortez ! Tous les deux !

Elle fronçait les sourcils, et était vraiment en colère, même contre Gony. Ce dernier obéit promptement, et sortit le premier. Voir la jeune fille dans cet état, l’inquiétait énormément, il ne voulait pas qu’elle souffre. Lewis n’avait pas bougé sous l’ordre de sa supérieure, il fronça les sourcils lui aussi, il pensait à Aurore. La demi Crefollet avait entièrement raison, Marina cachait quelque chose, consciemment, ou non, et elle préférait une voix de facilité faite pour les lâches au lieu de se confier à ses amis.
La jeune demi Crefadet l’aida à aller dehors, à coup de chocs mentaux, la porte se referma avec violence.

Gony : Laissez la…
Lewis : Si elle a des problèmes, cela pourrait tous nous concerner… et nous mettre en danger à un moment ou un autre, tu le sais…

Le cadet repartit bredouille dans sa chambre, l’air contrarié. Mais le demi dragon regardait sans état d’âme, la porte de la lieutenante des Survivants.





Kotus : Tas d’incapables ! Hors de ma vue !

La jeune Aramik ouvrit la porte du bureau de son frère, l’air endormit, car les hurlements de ce dernier l’avait tiré de son profond sommeil. Lorsque le demi Tyranocif franchit le seuil de la porte, des sbires sortaient, un air apeuré sur le visage, ils courrurent jusqu’au premier ascenseur de l’étage. Aramik referma la porte derrière lui, avant de se tourner vers le demi Leviator.

Aramik : Que signifie tout ce rafus, mon frère ?
Kotus : Nos détecteurs ne trouvent plus le Giratina…
Aramik : Et alors ?
Kotus : Et alors ? Regarde ça !

Il afficha une conversation vidéo sur un mur. On pouvait voir à l’écran, Kalista, le chef des Chasseurs, et quelques demi pokemon derrière elle. C’était une conversation enregistrée plus tôt dans la matinée. Kotus regardait la demi Latias, avec un air enragé. Aramik se contenta d’écouter les paroles de la fille.

Kalista : Bien le bonjour, Kotus. J’ai entendu de sources sûres que vous aviez rencontré le légendaire Giratina, bel exploit, dommage que vous ne vous en êtes pas débarrassé…
En même temps, ça aurait été un miracle, puisque personne ne le peut…
Alors j’ai un marché à vous proposez, concernant ce pokemon, si vous voulez en savoir d’avantages, rappeler nous…

L’image se coupa. Kotus mit ses mains sur son bureau, l’air penseur. Aramik regardait par la fenêtre.

Aramik : Ne nous mêlons pas de cela…
Kotus : Ce pokemon a tué nos parents, l’aurais-tu oublié ?

Le garçon se tût, les souvenirs du passé étaient vraiment douloureux, il savait que son frère ne s’en était jamais remit, au point de vouloir terrasser Giratina de ses propres mains, et de le faire souffrir comme il les avait fait souffrir.

Aramik : Que veux tu faire ?
Kotus : Je la contacterais… dans peu de temps, rien que pour retrouver cette sale bestiole et voir son cadavre inerte devant moi… l’heure de la vengeance a sonné…
Aramik : Et Marina ? Elle a l’air… d’être liée à…
Kotus : Elle est morte si elle ose s’interposer…

Le chef des Sebrocs sortit vivement et alla dans la salle de conférence, Aramik haussa les épaules et descendit dans les cuisines pour déjeuner.





Dans le sous-marin des Chausseurs, l’heure n’était guère au repas, ni à la sieste, tous le monde travaillait d’arrache pied sur ses objectifs. Tous. Ou presque. Seul Kimara s’amusait, si on peut dire cela, à faire une pièce montée dans le sous-marin. Kalista le regardait faire avec un air désespéré. Quand soudain, une sonnerie retentie. Le Chimpenfeu du demi ourson prit alors peur et se retrouva dans la pièce montée, après une chute d’un mètre.

Kimara : T’es un génie ! Nouvelle recette ! Singe à la pièce montée !

La demi Latias soupira et activa la communication qui entrait dans le bâtiment. L’image de Kotus s’afficha de la même manière que celle de Kalista, dans le bureau de ce dernier.

Kalista : Le message est bien arrivé alors…
Kotus : Quel est ton marché ?
Kalista : Tu es bien pressé… soit ! Comme tu le sais, je veux l’ADN de ce pokemon…
Kotus : Jusque là, rien de nouveau…
Kalista : Allions nous, dans le but de le renverser, lui et ses pouvoirs…
Kotus : Tu as dis toi-même, que c’était impossible…
Kalista : Il existe un moyen ! Regarde !

Elle afficha au centre du sous-marin, la projection d’un grand bâtiment en arc de cercle. Elle sourit et regarda à nouveau le chef des Sebrocs.

Kotus : Qu’est ce que c’est ?
Kalista : L’Arche des ténèbres, une relique unique au monde qui n’apparaît qu’une seule fois par an, au moment où Giratina, emmène les âmes dans l’autre monde, celles-ci ayant errées sans fin toute l’année durant… du moins c’est ce que dit la légende…
Kotus : Et ?
Kalista : Ne comprend tu pas ? C’est là-bas qu’il se trouvera, et … l’Arche est déjà apparue.
Kotus : Comment le sais tu ?
Kalista : J’ai mes sources. Veux tu t’engager dans cette bataille contre le mal, Kotus ?

Le garçon resta silencieux, puis répondit d’un sourire machiavélique.

Kotus : Donne moi les coordonnées, mes troupes sont déjà en route…





Pendant ce temps, à la base montagnarde des Survivants, l’ambiance n’était qu’au silence, qu’aux mensonges, personne ne parlait, le petit déjeuner s’était déroulé dans un silence sinistre, où Marina n’avait cessée de dévisager un à un, les principaux membres de la tribu.
La jeune fille s’était levée de table sans dire mots, et n’avait pas été revue de la journée.

Lewis avait conté à Aurore ce qu’il avait vu dans les rêves de Marina, en présence de Gony, celle-ci leur raconta sa version de compréhension des faits.

Aurore : Tu as sentis la présence de Giratina dans ses rêves et, ce n’est pas une simple coïncidence s’il vous est apparu l’autre jour, Marina et ce pokemon sont liés par un quelconque lien… que j’ignore encore.
Lewis : Elle ne veut rien confier…
Aurore : Je crois qu’elle n’en sait pas plus que nous.
Gony : Ah ! J’avais bien raison !
Lewis : On pouvait facilement douter… excuse moi.
Aurore : Je lui ai présenté mes excuses ce matin, elle n’a rien voulu entendre, mais je pense qu’elle les accepte, elle est troublée, c’est tout… par quoi, je l’ignore aussi. Par contre, j’ai une mauvaise nouvelle…

Les deux garçons entendirent la porte s’ouvrir doucement, c’était Marina. Elle venait d’entrer, ignorant royalement les deux demi pokemon, elle concentrait son attention sur Aurore.

Aurore : Je vous ai convoqué, pour vous parlez d’une terrible nouvelle… voyez ça…

Elle afficha une image de l’Arche des Ténèbres sur un ordinateur.

Aurore : C’est l’Arche des Ténèbres, ancien bâtiment construit en faveur du dieu Giratina, pour la transaction des âmes errantes vers l’autre monde, cette relique ne se montre qu’une seule fois pas an.
Lewis : Quelque chose me dit que rien ne se passera normalement cette année, non ?
Aurore : C’est vrai, nos espions ont relevés des activités Sebrocs très importante, et ont entendus parler de l’Arche. Les Sebrocs vont attaquer cet endroit.
Gony : Pourquoi ?
Aurore : Pour le légendaire Giratina sans doute…

Tandis que ses amis parlaient de la légende de l’Arche, marina était perdue dans ses pensées, elle ne cessait de regarder l’image sur l’ordinateur, et l’associa avec l’image qu’elle avait vue en rêve. Sans grande surprise, elle en conclue qu’elle avait rêvée de cette arche, et probablement de ce qui allait se passer dans celle-ci. Mais pourquoi ? Et à qui appartenait cette voix mystérieuse ? Elle lui rappelait quelqu’un, mais la demi Crefadet n’arrivait pas à placer de nom dessus.

Marina : On va y aller ? N’est ce pas ?
Aurore : Bien entendu, si les Sebrocs mettent la main sur les pouvoirs de cette relique, dieu seul sait ce qu’ils en feront !





Alors que les Survivants se préparaient pour rejoindre la cité maudite, les Chasseurs arrivaient à bon port, le sous-marin émergeait, Kalista fût la première sortie, suivit de son second et du demi Florizarre. Ils furent accueillis par une jeune fille aux cheveux blancs et à l’ADN d’Absol.

Kalista : Tout est prêt ?
Moon : Oui, chef.
Kimara : Ouah !!! La belle étendue d’eau !!

Il commença à courir vers une grande mare noire, mais Viaro le ramena à coup de Fouets Lianes.

Moon : Mon lieutenant, apprenez que cette jolie étendue d’eau est une mare de goudron en fusion, si vous y plongez, vous serez cuit au 1000ème degrés.
Kalista : Bien, dites à l’équipage de sortir le matériel du vaisseau.

La demi Absol commença à avancer vers le submersible, quand soudain, il explosa, la propulsant sur son frère végétal, l’explosion avait précipité à terre la demi Latias et son second également.
Kalista se releva, et regarda avec effroi son bâtiment en flammes.

Kalista : Qu’est ce … qui a osé ?

La demi pokemon se retourna vers une personne dont elle avait sentit la présence. C’était quelqu’un d’assez grand, mais caché entièrement par une sorte de cape.

Kimara : Dark Vador !
Kalista : La ferme ! Kimara !
Kimara : Pardon, mais…
Kalista : Qui êtes vous ?

L’inconnu sourit aux arrivants et commença à disparaître dans la brume.

Voix : Moi ? Je suis celui qui dicte les règles ici, et croyez moi, ceci n’était qu’un avant goût de la puissance de ce lieu…

Avant qu’il ne disparaisse complètement, l’Arche commença à apparaître derrière lui, il ajouta enfin :

Voix : Bienvenu en enfer…

Ze veux la suite, ze veux la suite ! *o* *sors*

Moi je veut doublement la suite! ^^

Cela faisait de longues heures, que les chasseurs avaient établis un mini campement, suite à l’explosion de leur sous-marin.
Kimara faisait griller des marshmallows, tandis que les trois intellects du groupe, parlaient entre eux, non loin, près de la rivière.

Kalista : « Bienvenu en Enfers », qu’est ce qu’il a voulu insinuer ?
Moon : Là, n’est pas la question, chef. Qui était ce ?
Viaro : On ne peut rien répondre à ces deux questions…

Ils retournèrent et fixèrent le demi ourson qui venait de manger son bâton plein de bonbons grillés encore chauds d’un seul trait. Tous poussèrent un soupir de découragement.
Le regard du chef des Chasseurs se porta sur l’étrange bâtiment qui était apparu depuis maintenant quelques heures.

Kalista : Comment prendre cette forteresse d’assaut, à quatre ?

Elle arqua un sourcil, l’idée de s’aventurer en si peu nombre dans ces terres oubliées l’angoissait par moment.

Kalista : Nous allons attendre… nous le devons…


Loin de là, l’hélicoptère de la Team Seborcs fendait le ciel de ses hélices noires. A son bord, une quinzaine de sbires, Kotus et son frère Aramik, ainsi que les deux demi pokemon spectres, Roxas et Skenox. Le demi Leviator était sagement assis sur une banquette, l’air pensif.

Kotus : Qu’espère t-elle, cette folle de chasseuse ? Qu’une poignée d’hommes réussira à vaincre un dieu et son armée ?
Aramik : Dans ce cas là, on n’aurait pas dû y aller non ?
Kotus : Mais d’un autre côté, si on renverse ce monde, père et mère seront vengés…
Aramik : Kotus, je crois que la vengeance ne l’emportera pas cette fois…
Kotus : Silence, tu es peut être mon frère, mais ici, c’est moi qui guide l’opération !

Le jeune Tyranocif se tût, ne sachant quoi dire qui pourrait dissuader son père. Leurs pensées furent interrompues par un des pilotes, qui avait vu une grande fumée noire se dresser à l’horizon, Kotus s’approcha, et fixa l’amas noir d’un très mauvais œil.

Kotus : Plus vite…

L’hélicoptère accéléra le mouvement, pour arriver sur les lieux où le précédent sous marin des chasseurs avait explosé. Le demi Leviator descendit de l’appareil, suivit de son second et de ses sbires. Ils trouvèrent Kalista et ses acolytes, sagement assis près d’un feu de camp.
Le chef des Sebrocs s’avança, ne comprenant rien à la situation, il questionna la demi Latias.

Kotus : Que s’est il passé ?
Kalista : Et bien, notre sous marin a été … détruit par un mystérieux inconnu…
Kimara : C’était Dark Vador !
Kalista : C’était un homme d’après la voix qu’il avait, assez grand, mais on ne pouvait en voir plus, son corps était caché par une cape…
Kotus : Un scientifique ? Un militaire ?
Kalista : Cela m’étonnerait fort…
Kimara : C’était Dark Vador !!!!
Kotus : Ferme la toi !

Kalista posa sa main sur celle de Kotus qui s’apprêtait à lancer un hydrocanon sur le demi ourson pour le faire taire.

Kalista : Du calme, nous sommes peu nombreux. Nous entre-tuer ne rimerais à rien.

Le garçon baissa le bras, avant de se retourner vers ses sbires.

Kotus : Parcourez la zone, établissez un filet web pour avoir un plan de ce lieu aussi précis que possible !

Les sbires hochèrent la tête et chacun partit dans une direction précise, matériaux en main.
Le demi Leviator et son frère rejoignirent le campement des Chasseurs, pour établir un plan.


Non loin de là, l’avion qui transportait les Survivants, survolait l’Arche de toute sa grandeur, tout le monde était en quelque sorte collé à un des hublots de l’appareil, histoire d’observer cette grande architecture sortit des entrailles de la terre. Enfin, pas tous. Seule Marina, était assise sur une banquette au centre de l’appareil, ne regardant rien d’autre que le vide devant elle. Gony le remarqua et tenta une approche, il partit s’asseoir à côté d’elle.

Gony : Hé ben ? Tu n’as pas desserrés les dents du voyage ?
Marina : Et alors ?

La première réponse de la journée, c’était un exploit, même si celle-ci avait été plus glaciale que l’attaque laser-glace d’un Artikodin en colère. Le dragon sourit de son exploit, malgré la blessure intérieure.

Gony : Tu as parlé !
Marina : Et alors ?
Gony : C’est une première depuis quelques jours quand même…
Marina : C’est chouette… laisse moi…

Elle se leva pour s’asseoir à côté du pilote, à l’avant de l’appareil. Le garçon la regarda partir, dépité, avant de retourner à son hublot.

Gony : J’aurais essayé…


Tandis que l’hélicoptère des Survivants se posait près de la plage qui entourait l’île en partie, quelqu’un était accroupis dans l’ombre, dans une salle sombre, où de faibles lueurs rouges servaient de chandeliers, cette personne observait le groupe qui descendait de leur engin, à travers une grande mare d’eau. L’inconnu sourit avant de partir, faisant grincer l’immense porte qui s’ouvrait pour le laisser passer, et, dans la faible lueur du jour, on pouvait distinguer des carreaux blancs et noirs sur le sol, avant que ceux-ci ne retombent dans les ténèbres les plus noires.

Le garçon masqué arriva devant une fenêtre, un long couloir qui se trouvait dans l’arc gauche de l’Arche, des pokemon l’attendaient près de la sortie aérienne, des pokemon serviteurs des ténèbres : un Cornèbre, et deux Corboss. L’inconnu leva son bras vers les pokemon oiseaux, et une aura rouge les entoura aussitôt.

Voix : Empêchez les sbires de faire leur travail, quitte à les éliminer…

Les trois serviteurs déployèrent leurs ailes noires et prirent leur envol, tous se dirigèrent vers le nord de l’île. Le garçon quitta sa fenêtre pour descendre les escaliers, avant de sortir de l’Arche par l’avant du bâtiment, où des centaines de pokemon zombies rampaient sur le sol…
Il passa simplement à côté, à chacun de ses pas, un zombie disparaissait dans la terre, renvoyé d’où il venait. Le garçon continua ainsi jusqu’à la forêt, pour atteindre la plage.


Aurore était devant l’immense forêt qui bordait le bâtiment d’or, elle l’observait sous toutes les coutures, et se retourna vers ses amis, découragée.

Aurore : Je ne perçois pas de présence de ce côté de l’île, ils sont sûrement ailleurs.
Gony : Pourquoi on est ici ?
Aurore : Pour empêcher les chasseurs et les seborcs de faire leur plus grosse bêtise de leur vie…
Marina : Pourquoi faire ?

Tous les autres Survivants se retournèrent vers la demi Crefadet, qui était assise sur un rocher, elle fronçait les sourcils.

Marina : N’est ce pas une bonne occasion de nous en débarrasser ?
Gony : Elle n’a pas tord…
Aurore : Gony !
Lewis : Ce que tu viens de dire est ignoble Marina, tu le sais !
Marina : Qui a été le plus ignoble de nous deux, Lewis ?

Aurore mit une main sur sa figure, apparemment, elle n’aimait pas du tout la tournure des événements, et devait agir vite. Elle prit Lewis par le col et le fit asseoir de force sur une souche, l’interdisant de partir sans autorisation. Puis elle supplia Gony, de ne pas intervenir.

Gony : Intervenir ? Pourquoi ? Mais ?

Oui. La demi Crefollet venait de gifler son amie psychique, celle-ci posa une main engourdie sur sa joue.

Aurore : Maintenant, tu vas nous écouter, tout ce qu’on a fait était pour t’aider, tu es en train de te replier sur toi-même, et cela va finir par te perdre, tu deviens comme les Sebrocs !

La concernée baissa la tête, mine déçue, elle savait que sa supérieure avait raison, et pourtant, des idées lui trottaient dans la tête, et elles n’étaient pas toutes bonnes.


Pendant ce temps, sur le campement des deux autres clans, l’inquiétude gagnait la plupart des membres, Kotus répétait sans cesse la même phrase dans un étrange appareil qui faisait office de talkie-walkie.

Kotus : Unité A ! Répondez ! Répondez bon sang ! Où êtes vous ?

Aramik lui, était sur son ordinateur portable, qui affichait à l’écran, des ondes grises toutes déformées, à la place d’une carte des lieux.

Aramik : Elle n’est pas nette cette île…
Kotus : Il faut aller voir…
Moon : Je vais aller voir, je suis plus rapide que l’éclair !

Sans attendre la réponse, la demi Absol fonça à travers les bois, vers le lieu où les sbires étaient censés avoir installés leurs matériels.
Lorsqu’elle arriva sur les lieux, elle se retourna immédiatement en voyant l’horrible spectacle qui se dressait devant elle, elle faillit même en vomir. Des cadavres de sbires jonchaient le sol imberbe. Moon rebroussa chemin, et revenu au campement aussi vite que possible.
La première chose qu’elle fit en arrivant, fût de plonger la tête dans la mer, histoire de se détendre un peu.
La demi Latias s’approcha de sa compagne et la remonta.

Kalista : Qu’est ce qu’il ne va pas ? Tu es toute pâle…
Moon : Morts…
Kalista : Quoi ?
Moon : Ils sont morts vos sbires…et pas qu’un peu… c’était pas beau à voir…

Le chef des Seborcs poussa un juron, tandis que son second fixait toujours l’écran de son ordinateur, qui commença à afficher des lumières rouges.

Aramik : Kotus ! On a de la visite !
Kotus : Comment ça ? Ils n’ont pas pût installés le matériel, comment veux tu que nous…
Aramik : Je l’ignore, mais il y a des êtres vivants de l’autre côté de l’île…

Le demi Leviator regarda l’autre chef ennemi, et les deux approuvèrent la même chose.

Kalista : On reste ici… au cas où…
Kotus : Allons y, Aramik…

Les deux frères partirent vers le sud de l’île, en longeant la plage, n’ayant guère envie de tomber sur la chose qui avait exterminé leurs troupes.
Moon partit s’asseoir à côté de son frère, qui tenta de la réconforter, tandis que le demi Teddiursa s’acharnait sur un bananier dont les fruits jaunes ne voulaient pas descendre. Kalista haussa les épaules.

[Suite au prochain poste : message trop long]

Derrière des rochers qui surplombaient la plage où avaient accostés Aurore et son équipe, Kotus et Aramik les observaient, silencieusement. Ils fixaient l’agitation qui régnait sur la plage, et qui concernait surtout la nouvelle recrue, la demi Crefadet.

Aramik : Qu’est ce qu’ils font là ?
Kotus : Ils sont sans doute venus contrecarrer nos plans, comme d’habitude…

Les deux se regardèrent, puis levèrent les yeux au ciel, où le vent commençait à souffler, faisant voler des feuilles par milliers.

Aramik : Une tempête tropicale ?

Son aîné n’avait pas vraiment écouté, son regard était concentré sur Marina, qui n’avait pas bougé depuis quelques minutes, une main sur sa joue.

Aramik : Kotus, le vent…
Kotus : Allons y !
Aramik : Pardon ?

Le cadet n’eu pas le temps de retenir son frère, celui-ci était déjà partit à la rencontre des Survivants. Le réflexe qu’ils eurent d’ailleurs, fût de se mettre en position de combat.

Aurore : Que voulez vous ?
Kotus : Savoir pourquoi vous êtes ici…
Lewis : C’est stupide comme question !
Aurore : Tu sais que ce que tu veux faire ici, est trop dangereux Kotus… c’est de la folie, une folie qu’on est venu arrêter…
Kotus : Ce qui se passe entre Giratina et moi, ne vous regarde aucunement !
Lewis : Si, car c’est un pokemon légendaire, et comme tout pokemon légendaire, il joue un rôle important dans l’équilibre du monde…
Aramik : T’as appris tes cours microbes, c’est bien…

La tension montait entre les deux clans, et seule Marina y échappait, toujours perdue dans ses pensées.

Aurore : Tu ne peux pas aller à l’encontre de cette Arche !
Kotus : Après avoir terrasser ce monstre, elle me servira de nouvelle base, et avec les pouvoirs qui y sont renfermés, je pourrais dominer le monde… et ce, sans que vous vous en mêliez…
Voix : Encore faut-il parvenir à ce rêve stupide, mon cher Leviator…

Tous se retournèrent vers l’étrange inconnu qui était apparu à l’orée du bois. D’après la description que Kalista lui avait faite, le chef des Seborcs le reconnu tout de suite. C’était lui qui avait attaqué leur campement plus tôt, et peut être aussi lui, qui avait éliminé ses sbires.
Aurore s’avança vers le garçon encapé.

Aurore : Qui es tu ?
Voix : Moi ? Je suis le maître ici, et vous, vous n’êtes que des pions…

Personne ne semblait comprendre. Mais l’attention de Lewis et de Gony se posa sur la demi Crefadet, qui avait relevé la tête, mais qui s’était aussi avancé. Elle avait les yeux grands ouverts et regardait l’inconnu, bouche béé.

Marina : Tu as la même voix…
Aurore : Quoi ?
Lewis : De quoi parle t-elle ?
Gony : Marina…

Elle continuait d’avancer vers l’inconnu, qui ne semblait pas bouger. Mais s’arrêta, à quelques mètres de lui, l’air hésitant.

Marina : Ce n’est pas possible… je dois confondre…
Kotus : Arrête tes sentiments ! Hydrocanon !

L’attaque eau était portée contre le garçon près de la forêt, mais était aussi sur la trajectoire de Marina. Fort heureusement, Gony eu le réflexe de lui faire éviter l’attaque en la plaquant au sol. Mais à la grande surprise générale, l’attaque de Kotus ricocha sur un bouclier invisible et fût renvoyé à son lanceur. Aramik tira son frère en arrière, lui faisant également évité son attaque.

Kotus : Comment ?
Voix : Pas assez puissant…désolé…, Marina…

Il regarda la jeune fille et sourit, portant une main sur sa capuche, et une autre sur un morceau de sa cape.

Voix : Puisque vous tenez tant que ça à me voir…

D’un geste souple, il retira sa cape, le dévoilant entièrement. C’était un garçon de l’âge de Marina, il portait une longue tenue noir avec des rayures rouges qui était maintenu à la poitrine par des crochets dorés. Il possédait deux grandes ailes noires toutes déchiquetées, qui se terminaient par trois pieux rouges sang. Le garçon avait les cheveux bleus en bataille, soutenu par une couronne d’or en forme de lune. Et ses yeux étaient bicolores : un sang et un mer.
Ce qui étonnait la plupart des demi pokemon de la plage, c’était que ce garçon, ressemblait étrangement à Giratina, le pokemon des ténèbres. Mais ce qui étonnait Marina, c’était qu’il ressemblait à son ancien petit ami, Lunick.

Marina : Lu…Lunick…
Voix : C’est bien moi…

La demi Crefadet était effondrée une fois de plus, si contente de le revoir, et en même temps, si malheureuse de le voir ainsi, sous cette forme. Lewis regarda la demi Crefollet du groupe.

Lewis : Ce n’est pas ?
Aurore : C’est le garçon du médaillon…
Kotus : Je vous avais bien dit qu’elle avait une drôle d’aura cette demoiselle… en réalité, elle n’est pas de votre côté… je pense que certains comportements récents le prouve n’est ce pas ?

Les deux demi pokemon qui avaient plus tôt fouillés la chambre de Marina, baissèrent la tête, et, seul Gony eu le réflexe de coller un pain au demi Leviator.

Gony : Ferme la, elle n’a rien avoir avec ça…
Kotus : Voyez vous ça, très protecteur on dirait… ça ne change rien…

Le chef des Seborcs se leva, sous les yeux à demi terrifiés de son second, et leva un bras vers Lunick, l’air menaçant.

Kotus : Tu es le Giratina qui contrôle donc cet endroit, et pour moi c’est la même chose…

Il prépara une sphère glacée dans ses mains.

Kotus : Je te tuerais…
Lunick : C’est bien beau de rêver…

Le Leviator lança sa balle glacée vers le garçon, mais celle-ci fût aspirée par le bouclier du Giratina.

Lunick : La dernière attaque ne t’a pas servit de leçon en tout cas…

Il forma une Ball Ombre dans ses mains et la lança sur Kotus qui ne pût esquiver, et qui se retrouva contre un rocher plus loin.

Lunick : Tu n’as pas à suivre ses gens, ils ne s’intéressent qu’à tes pouvoirs…

La phrase était pour la demi Crefadet, qui regardait sous vieil ami d’enfance.

Marina : Tu … es bizarre…
Lunick : J’ai changé, mais… rien n’a changé te concernant…

Il voleta vers elle, prenant sa main dans les siennes.

Lunick : Je t’aime toujours, et j’aimerais que tu reviennes avec moi…

Tous les Survivants se retournèrent en entendant les paroles du demi Giratina, Gony fût le premier à se rapprocher du couple de demi pokemon.

Gony : Laisse la !
Lunick : Et pourquoi ?
Gony : C’est à elle de choisir ce qu’elle veut faire…
Lunick : Fort bien… Marina ?

La concernée lâcha la main de son ami et se retourna vers le demi dragon bleu, elle mit ses mains en cercle, et l’expédia de la même manière que Kotus, mais avec ses pouvoirs psychiques, il bouscula Aramik et Lewis sur le passage. Aurore elle, tentait de réanimer le demi Leviator.

Marina : Je n’ai rien à faire avec vous…

La jeune fille se retourna vers son ami qui lui souriait, et qui lui offrit sa main.
Le demi Drattak se releva difficilement, levant un bras vers Marina, comme pour l’empêcher de partir. Aurore voyait bien ce qui se passait, et se mit à hurler également.

Aurore : Ne fait pas ça !

La main de la demi Crefadet prit celle du demi Giratina, et une lueur rouge les entourèrent tous les deux, le ciel s’assombrit, la mer commença à s’agiter, et la grande porte de l’Arche des Ténèbres semblait s’ouvrir au loin, faisant trembler la terre. Marina perdit connaissance. Lunick la prit dans ses bras, lui souriant tendrement.

Lunick : Tu n’as plus rien à craindre…je suis là…

Les ailes du pokemon ténèbre se déplièrent, il s’envola, la jeune fille dans ses bras. Le demi Drattak serrait les poings, et s’envola, malgré la douleur, poursuivant le Giratina dans son vol.
Lunick se retourna, et fronça les sourcils en voyant le Drattak foncer sur eux.

Gony : Laisse la… laisse la partir…
Lunick : Elle a choisit, ne te mêle plus de ça !

Des rochers entourés du lueur rouge volèrent jusqu’au roi des ténèbres et l’entourèrent comme une ceinture d’astéroïdes.
Le garçon afficha un sourire machiavélique, alors qu’il exécutait son attaque Telluri-Force sur l’autre dragon, qui, déjà secoué par le choc mental de Marina, ne pût esquiver et tomba en chute libre dans la jungle.

Lunick le regarda tomber comme si de rien n’était, et s’envola vers l’Arche, où la grande porte se referma derrière lui.

Maieuuuuh, comme ca finit mal, y a encore plus pressioooon.

Veux la suite...
Et puis n'a moi Marina.

Waaaai trop biiieeen, même si le méchant Lunick m'a fait mal XD!
Sinon génial ! ^^

La suiteuuuuuh! qui vas retrouver Gony dans la jungle? *___*
Une troupe de gorille en pleine période des accouplement?

Yay!Je veux la suite!

Et voici un nouveau chapitre ! ^^ Bonne Année !



Chapitre 8 : Le Roi ne peut être mit en échec.

Bien des heures étaient passées depuis l’enlèvement de leur compagne Marina, les Survivants et les Seborcs avaient établis un campement de secours sur la plage. Aurore, la mi Crefollet, s’empressait de soigner les blessures du chef des méchants. Pendant ce temps, Moon, la chasseuse était partie sur les traces de Gony, perdu dans la forêt.

*********

Au campement des chasseurs, à l’autre bout de l’île, Kalista semblait inquiète par un changement visible sur l’île.

Kalista : Les nuages noirs ont tout recouvert… c’est inquiétant, c’est comme si…
Kimara : Il va pleuvoir !! Les oursons et le miel à l’abri d’abord !

Il couru se réfugier sous une vieille coque de bateau, serrant son Chimpenfeu contre lui. Kalista soupira, et regarda les hautes tours de l’Arche qui se dessinaient dans le ciel.

Kalista : Les ténèbres sont en train d’envahir cet endroit…

Elle sortit un talkie walkie de sa poche et appuya sur le bouton.

Kalista : Ici Kalista, Aramik tu m’entends ? Répondez ! Kotus !

La demi Latias posa l’engin à côté d’elle.

Kalista : C’est inutile…
Vajo : La communication ne semble plus passer du tout…
Moon : Je peux y aller si vous voulez, je suis la plus rapide !
Kalista : Tu es sûre que ça va aller ?
Moon : Oui, ne vous inquiétez pas…

La sœur du mi Florizarre se leva et se transforma en Absol, elle s’étira quelques instants et couru ensuite vers la forêt, mais sans trop s’enfoncer dedans.
Les chasseurs restant, rejoignirent Kimara sous sa coque.

Kimara : Ils vont venir ?
Kalista : Qui donc ?
Kimara : Les extra-finokiens !

Kalista soupira, et Viajo tenta d’expliquer la situation au pauvre demi ourson.

*********

Elle allait très vite, sautant d’arbres en arbres pour éviter tout contact avec le sol, Moon s’arrêta néanmoins lorsqu’elle vu un demi pokemon allongé près d’un arbre.
La demi Absol descendit donc de son paluvrier et inspecta le blessé.

Moon : Il est encore en vie… il me semble que c’est un des Survivants… bon…

Il prit Gony sur son dos et l’emmena avec elle, sur les plages, où l’Absol continua sa course.
Alors qu’elle longeait la rive maritime, les nuages semblaient s’assombrirent, elle tourna la tête, regardant l’Arche. Les nuages sombres s’aggloméraient autour des tours du bâtiment, et on distinguait parfois des éclairs mauves qui ne présageaient rien de bon.

***********

Pendant ce temps, dans la plus haute tour de l’Arche d’or, Marina s’éveillait d’un sommeil qui selon elle, avait duré des années. Elle cligna des yeux, observant ce qui l’entourait. La mi Crefadet était allongé sur un baldaquin en bois noir, dont les draps, les taies d’oreiller et la couverture étaient à motif damier noir et blanc. Marina se releva lentement, et se mit à observer la chambre dans laquelle on l’avait amené. Tout était noir et blanc. De la simple chaise à la grande armoire, en passant par le tapis et les rideaux.
C’est comme si, elle était au cœur d’un échiquier. Puis, elle jeta un œil sur sa tenue, qui avait aussi changé pendant son sommeil…
Elle portait à présent un genre de corset bleu marin, dont les courtes manches finissaient par de la dentelle blanche. Ses mains avaient été recouvertes de gants en fin velours noir. Le même velours était sur ses chaussures aussi noir que le reste. Enfin, elle portait une jupe noire, où deux bandes de dentelles blanches et épaisses, recouvraient le bas. Marina porta même ses mains à ses oreilles, où des boucles d’oreille en forme de croix dorée pendaient.
Soudain, une voix l’interpella, et elle vit Lunick dans l’entrebâillement de la porte.

Lunick : Cela te plait ? Moi je trouve qu’elle te va à ravir…

Il s’approcha d’elle, s’agenouillant devant la mi Crefadet, assise sur son lit. Elle le regardait avec des yeux interrogateurs. Certes, elle l’aimait toujours, mais elle sentait également un changement en lui.

Marina : C’est…magnifique… mais pourquoi tu…
Lunick : Voyons, la reine de cet endroit se doit d’être joliment vêtue.
Marina : La…la reine… mais de quoi ?

Il lui demanda de le suivre sans poser plus de questions, promettant d’y répondre plus tard. Elle sourit, et prit sa main, le suivant de plein gré.

Lorsqu’ils passèrent dans les nombreux couloirs de la tour, Marina remarquait le ciel par les fenêtres, qui était aussi sombre qu’une journée avec une éclipse solaire.

Marina : Le ciel est devenu … noir ?
Lunick : C’est parce que le rituel va bientôt commencer…
Marina : Quel rituel ?
Lunick : Tu en sauras bientôt plus, je te le promets…

Elle soupira, se demandant ce qu’était devenus les autres. Elle avait acceptée de le suivre sous la colère, mais ne voulait en aucun cas leur mort.
Ils arrivèrent enfin, dans une grande salle sombre…

Lunick : Tu va voir, cela risque de t’intéresser…

*********

Moon avait enfin le campement provisoire des rescapés en vue, elle se hâta. Ce fût Lewis qui l’aperçu en premier, il était même prêt à la bombarder d’attaques en tout genre, quand le bras de Kotus se leva vers lui.

Kotus : C’est une alliée…

Le mi Leviator se releva doucement de la souche où on l’avait allongé, ses blessures avaient été soignées et pansées. Aramik était assis au coin d’un feu, et fixait Moon. La première fois qu’il l’avait vu, il avait eu comme un coup de foudre, elle était vraiment très jolie, il soupira de bonheur, main sur la joue, les yeux dévorant la demi Absol.

Moon : C’est à vous non ?

Disait elle en allongeant le demi Drattak sur la souche. Aurore s’empressa de lui prodiguer des soins.

Lewis : Ouf, j’ai cru qu’il y était passé… quel soulagement…
Aurore : Il n’a rien que des écorchures, ça va aller…

Le garçon commençait d’ailleurs à s’agiter dans son sommeil. Il rêvait. Il rêvait de cette Marina qui l’avait tout simplement abandonné. Ca lui faisait bien grand mal. Lui qui pensait pouvoir s’en faire une très bonne amie. C’était raté.
Aurore le comprenait, elle qui était le pokemon des sentiments, elle sentait sa détresse. Après tout, elle aussi, avait été choquée par l’attitude de Marina.

Lewis : Au fait…

Tout le monde regarda le mi Crehelf, excepté Aramik, qui ne cessait de regarder Moon, celle-ci le remarqua d’ailleurs mais préféra ne rien dire. Du moins pour le moment.

Lewis : Quelle était cette lumière rouge quand Marina a prit la main du demi Giratina ?
Aurore : Un pacte… avec les ténèbres…
Kotus : C’est dangereux ?
Aurore : Elle est passée du côté obscur, ses pouvoirs serviront maintenant le mal…
Lewis : Il va falloir… l’arrêter de force ?
Aurore : Je pense… ou alors…
Kotus : Si on détruit le Giratina, elle redeviendra normale ?
Aurore : N’y pense pas, ce sont plus que des amis, et ça m’étonnerais qu’elle nous laisse lui faire du mal…

Gony entendait toutes les paroles du groupe, il avait ouvert les yeux, mais était vraiment triste, l’image de Marina les trahissant ne s’ôtait pas facilement de sa tête. Il se releva, sous les yeux des autres demi pokemon.

Gony : On va la chercher ! Ce n’est pas sa voie…
Aurore : C’est peine perdue… ils sont trop puissants maintenant !
Lewis : Qu’est ce qui a changé ?
Aurore : L’Arche est en train de renaître, dans un jour exactement, des milliers d’âmes damnées viendront sur cette île pour que Giratina les envoie dans l’autre monde, mais ici, l’Arche dégage des ondes négatives inhabituelles, ce qui veut dire que… Giratina a sans doute l’intention d’utiliser cette armée pour détruire le monde et non le sauvegarder…
Kotus : Je suis de l’avis de Gony… il faut détruire ce monstre !
Moon : C’est un homme !
Kotus : C’est un monstre maintenant !

Il alla vers la forêt.

Kotus : Ce qui veulent la sauver, me suivent…

Gony ne perdit pas de temps, même si le mi Leviator était un ennemi, il fallait qu’il récupère Marina à tout prix. Mais Moon le prit par le bras.

Moon : Viens avec moi…
Gony : Pourquoi ?
Aramik : Je peux venir à sa place ?

Le demi Tyranocif s’était avancé, la mi Absol le fixait, et sourit, elle accepta. Après tout, elle voulait lui parler également, et donc, les deux partir à bord d’un sous marin venu en renfort, Moon promit qu’elle reviendrait vite.

Lewis : Où vont il ?
Aurore : Je ne sais pas… bon, suivons Kotus et Gony, avant qu’il ne fasse des sottises…

Et le groupe de demi pokemon parcouru ainsi la forêt en direction de l’Arche…

**********

La salle était sombre au départ, mais peu à peu, des cristaux bleutés apparurent sur les murs et firent tombés leur lumière sur le lieu. Marina découvrit ainsi une grande pièce, dont le carrelage à carreau noir et blanc, et les grandes statuettes de pierres en onyx pur qui ressemblaient étrangement à des pions, lui rappelaient une sorte d’échiquier géant.
La curiosité de la jeune fille n’était en rien ébranlée, au contraire.

Marina : Qu’est ce que c’est ?
Lunick : Ca ne se voit pas ?
Marina : Si, mais, je veux dire… pourquoi est il aussi grand ?
Lunick : Pour les jeux spéciaux… tes amis vont bientôt arrivés, alors on va s’amuser un peu…

Il souriait, mais d’après la mi Crefadet, son sourire avait quelque chose de changer Elle n’y fit pas longtemps attention, trop heureuse de l’avoir retrouvée. Elle se blottit dans ses bras, lui, lui sourit tendrement, c’est ce qu’il voulait.

Marina : J’ai eu… j’ai été tellement malheureuse…quand tu es mort…
Lunick : C’est finit tout cela… seul le présent compte….

Il la regarda dans les yeux et l’embrassa pendant un long moment.

Lunick : Allons nous préparer…ma reine…

*********

Kotus : La forêt s’arrête ici on dirait….

Ils étaient enfin arrivés au bout du périple, à présent, une vaste étendue désertique s’offrait à eux. Rien que de la terre sèche, lézardée de partout, des pierres aiguisées comme des bouts de verre, des ronces épineuses recouvraient par moment la terre un peu plus meuble.
Et quelques ossements de pokemon morts, jonchaient le sol par endroit.

Aurore : Quelle horreur…
Lewis : C’est vraiment…
Kotus : Il faut avancer… pensez qu’une fois l’Arche détruite, tout redeviendra paradisiaque…
Gony : Marina…

Il n’avait cessé de regarder les tours de l’Arche depuis leur départ, la mi Crefollet vint poser une de ses mains sur l’épaule du garçon.

Aurore : On va la retrouver…

Le demi Drattak lui sourit, Aurore avait quelque chose de rassurant en elle, qui faisait disparaître ses ténèbres intérieures.

Kotus : Bon, on avance ?

Tous acquiescèrent. Ils marchèrent donc vers la grande porte de l’Arche, en passant par ce chemin aux milles dangers. Mais alors qu’ils furent à la moitié du parcours, la terre se mit à trembler, et une crevasse s’ouvrit, laissant passer un horrible monstre hors des entrailles de la terre. On aurait dit un Groudon, mais en piteux état, il était horriblement monstrueux et ressemblait à un zombie.

Lewis : C’est…
Aurore : Ce n’est pas le moment de faire des commentaires, il faut vite l’éliminer, je perçois la présence d’autres entités…
Kotus : Aucun problème… Hydrocanon !!!

L’attaque toucha le monstre qui tomba en poussière sur le sol, mais bien vite, celles-ci le reformèrent.

Kotus : Qu’est ce que… ?
Aurore : Mon dieu, il est immortel…
Lewis : Il faut le détruire et passer de force avant qu’il ne se re-developpe !

Gony ne perdit pas de temps, il frappa la tête du nouveau Groudon avec un casse brique, ce dernier se désagrégea une nouvelle fois, et la petite équipe passa sans problème. Après quelques minutes de courses, ils arrivèrent devant l’immense porte.

Kotus : Ca n’a pas été sans peine…
Aurore : Comment l’ouvre t’on ?

Un tremblement de terre raisonna une nouvelle fois, mais cette fois, c’était à cause de l’immense porte qui s’ouvrait comme pour les laisser entrer sans artifice ni piège.
Lewis pensait que c’était trop simple, mais ce n’était pas de l’avis du mi Drattak, qui marchait déjà vers l’intérieur en criant le nom de la survivante disparue. Les autres haussèrent les épaules, et suivirent, sans trop de choix.

Un long couloir finit par les amener dans la grande salle au carrelage d’échiquier. Tout le monde était subjugué par la décoration, alors que Gony l’avait tout de suite repérée…Marina.

Gony : Elle est saine et sauve, là bas !
Aurore : Il a raison… mais…

Marina était assise sur une sorte de trône, elle avait le regard vide d’expression, mais ses yeux reflétaient une certaine lueur rouge, ténébreuse. Lunick vint à ses côtés, posant une main sur son épaule, ce qui fit réagir le mi Drattak.

Gony : Ne la touche pas, t’a compris !
Lunick : De quel droit tu me donnes des ordres ? La leçon de la dernière fois ne vous a pas suffit on dirait… alors, ma reine, que faisons nous de ses gens ? Dois-je les faire partir de force ?
Marina : … une chance…
Lunick : Vous savez jouer aux échecs, n’est ce pas ? Mais cette salle n’est pas vraiment prévue pour cela…

Soudainement, les pions reculèrent un à un, laissant une vaste arène libre au centre de la pièce. Cependant, des sortes de fils enflammés, électrifiés par endroit, ne laisseraient aucune échappatoire.

Marina : Je vous défi … tous, à combattre mes serviteurs dans cette arène…
Lunick : La règle est très simple, deux joueurs s’affrontent dans cette aire, celui qui perd, est considéré comme perdu… il ira rejoindre les donjons de l’Arche et ses milles supplices…
Kotus : Et si on gagne ce jeu ?
Lunick : Aucune chance !
Aurore : Que se passera t-il si nous gagnons ? Répondez !
Lunick : Si d’aventure vous réussissez cette épreuve… vous aurez à faire à moi… c’est donc perdu d’avance…

Gony resta silencieux, il observa tous les gestes de Marina, son âme vide le laissait perplexe. Puis il répondit au mi Giratina.

Gony : On accepte, mais si on gagne, Marina est libre !
Lunick : C’est ce que je pensais…

Lewis fût mystérieusement téléporté sur le ring, en face de lui apparu le premier serviteur de la reine. C’était un demi Cornèbre, tout son corps était sombre d’un bleu marin, comme s’il était possédé.
Les autres regardaient le match juste en dessous, car l’arène s’était élevée dans les airs.

Lunick : Vous avez le droit d’abandonner pendant le combat, il suffit de le dire haut et clairement !
Marina : Que la partie…commence… attaque Ténèbres !

Le pion s’exécuta et toucha Lewis de plein fouet, il chuta à terre mais se releva.

Aurore : Quoi ?
Kotus : C’est elle qui le contrôle !?
Lunick : Ces gens ne sont que des poupées sans âme, il leur faut bien un maître…huhu…
Marina : Toxik !
Kotus : Réagit minus !
Lewis : C’est foutu…urg…

Il était empoisonné, affaiblit par les nombreuses Ténèbres lancées sans arrêt. Le garçon n’avait aucune attaque contre un pokemon ténèbre, et décida d’abandonner. Le Cornèbre disparu dans le brouillard.

Lunick : Ca a été rapide, j’espère que vous êtes mieux entraîné…
Marina : Game Over…

Une trappe s’ouvrit sous le jeune demi Crehelf, qui tomba dans les entrailles de l’Arche…

Lunick : Un pour nous… qui sera le suivant ?

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Mouhahaha j'adore finir comme ça ! ** ! A plus !

Gnaaaaaaah.

*cours partout*

*passe*

La suiiiiiite!

*repasse*

La suiteuuuuuh! >.<

Beuh...comme apr hasard tout le modne se retrouve devant des CHENIPANS sauf moi...Hum bref, la suite!
*Vengeance...*

Des Chenipans? °° *relis* Nan pas trouvé ^^ t'en fait pas, pour les autres je leur réserve beaucoup plus de mal x)

Yaaay!Du sang, de la chique et du molin!Je veux voir du zombie grillé au diner!

La suite!Sinon je boude! X)

La suite, la suite! *o*

Voici enfin la suite ! ^^ Bon, on commence à rentrer dans le vif du sujet, new perso, baston à gogo !! Que du bonheur x) ! Enfin je pense...

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Lunick : Alors ? Qui sera le suivant ?

Lewis, le jeune mi Crehelf, venait de disparaître dans une sorte de tourbillon noir sortit des enfers. Tout le monde en fût plus qu’étonné, même si le demi Giratina avait dicté les règles de ce jeu démoniaque plus tôt.

Aurore : Où est il ?
Lunick : Ca me lasse de répéter sans cesse la même chose…
Marina : Suivant !
Lunick : Ne la faite pas attendre… et puis, vous le saurez assez tôt puisque vous allez le rejoindre !

Tous se regardèrent, après tout, dans ce lieu, ils n’avaient pas d’autres choix. Ce fût le tour d’Aurore, la mi Crefollet, bien que légendaire, ne pouvait pas contrecarrer les pouvoirs de sa consoeur mêlés à ceux d’un démon. Elle atterrit sur le terrain, et attendit.
Soudain, un homme apparu, c’était un garçon de la taille de Lunick, blonds aux yeux noirs, il était de l’élite, un demi Electhor aux longues ailes noires et jaunes pointues.

Lunick : Huhu…
Marina : Attaque Elecanon !

L’homme fit une révérence avant de former une sphère jaune dans ses mains qui était destinée à Aurore. Cette dernière avait prévu l’attaque avec ses pouvoirs psychiques, elle forma une barrière jaune qui stoppa l’Elecanon du mi Electhor.
Elle posa ses mains sur ses hanches, fière d’elle.

Aurore : Alors ? C’est tout ?
Lunick : Pas du tout…

Electhor était juste derrière elle et la prise par les épaules pour s’envoler avec elle.
Le public était tendu plus bas, l’issu du combat était très préoccupante, si jamais elle perdait, ils la perdraient… comme ils avaient perdus Lewis plus tôt… et Marina.
Gony ne cessait de la fixer, elle avait l’air si froide, si insensible, pourtant quelques jours plus tôt, elle s’inquiétait de tout sur tout. Marina leva un bras vers le terrain.

Marina : Lâche !

Le pokemon s’exécuta et lâcha Aurore…dans un passage noir ?! Le même type de passage avait engloutis Lewis, et maintenant la chef des Survivants. Pourtant quelque chose clochait.
Kotus, révolté s’avança vers le terrain et hurla au mi Giratina :

Kotus : Elle n’avait pas perdue ! C’est de la triche !
Lunick : Vous regardez mal je crois…
Marina : Elle a abandonnée.
Kotus : Quoi ?
Gony : N’importe quoi !

Le mi Giratina sourit aux autres, ce qui les énerva d’avantage. Le mi Leviator mit une main devant Gony et s’adressa au maître des lieux.

Kotus : Laisse les partir !
Lunick : Et pourquoi cela ?
Gony : Ils te serviront à quoi ? Ca n’a aucun sens…
Lunick : Il faut bien des offrandes pour ouvrir la porte des Enfers… que croyez vous ?

Les deux se regardèrent, leurs amis étaient en grand danger s’ils échouaient à leur combat.
Le tour de Gony venu…


Alors que leurs amis combattaient dans la tour ténébreuse, Moon et Aramik accostaient sur un étrange îlot situé au sud-est de l’Arche, ce dernier était protégé par des siphons et une brume épaisse, comme s’il renfermait un quelconque trésor. Même éloignés de l’Arche, les deux purent l’apercevoir depuis la plage où ils venaient de sortir de leur sous marin. Loin de leurs amis, et en même temps si proches.
Les demi pokemon commencèrent à pénétrer dans ce qui ressemblait à une épaisse forêt, privée de lumière. Celle-ci était parcourue du même brouillard qui sévissait sur la mer. Mais le plus inquiétant dans ce bois calme et ténébreux, c’étaient les nombreux filaments blancs à tendance transparente qui pendaient, collaient, volaient, d’arbres en arbres, formant ainsi une joli figure hexagonale. Tout cela, était le meilleur symbole pour qualifier la présence d’araignées sur cette île. Et d’après la taille des toiles, Aramik en déduisait que les individus ne devaient pas être de la taille d’une lettre…
Moon frissonna. Si elle était forte et brave en apparence physique, dès qu’il s’agissait de choses rampantes à pattes, elle avait peur. Mais l’heure n’était pas à la frayeur, ni à l’angoisse, elle devait avancer, elle devait l’arrêter.

Ils arrivèrent bientôt devant un temple aux pierres bleutées, aussi sombres et pleines d’énergies que l’Arche en elle-même…

Aramik : C’est ici ?
Moon : Oui. C’est le Tombeau de Lumière…


Lunick : Prêt mon petit ?
Gony : Sois gentil, ferme la !
Lunick : Tu feras moins le malin quand nous t’aurons donné une bonne leçon…
Gony : « Nous » ? C’est drôle, je n’ai pas l’impression que Marina soit entièrement consentante dans ses actes moi !
Marina : Silence ! Commençons…

Le demi Drattak fût téléporté sur le ring, tandis qu’un nouvel adversaire apparaissait. C’était une jeune fille blonde, cheveux courts, aux yeux bleus, elle était vêtue de velours rouge en forme de veste à capuche…

L’inconnu lui sourit, et porta ses mains à son capuchon rouge pour l’ôter lentement, et révéler ainsi deux cornes blanches sur sa tête. Puis, se délaissant entièrement de son habit de velours, elle laissa paraître dans son dos, une sorte d’ornement doré orné d’émeraudes. Cette jeune fille s’inclina devant Gony.

Inconnue : Je suis Suppy ! Enchanté !

Elle ajouta un clin d’œil à sa présentation qui ne déconcerta pas le mi dragon pour autant. Et donc, c’était une demi Arceus. Mais alors ? Etait elle une demi déesse ? Que faisait-elle donc ici sous le commandement d’un demi démon comme Giratina ?
Suppy ne cessait de fixer le jeune Survivant, elle se mit à rire, telle une gamine riant dans la rue, contente de trouver le marchand de glace. Mais ici, c’était lui le marchand de glace.

Marina ordonna le début du match. Et en une fraction de seconde, Suppy disparue, utilisant sa Vitesse Extrème, pour réapparaître dans le dos de Gony et le frapper d’une attaque Tranche, qui le poussa sur le sol du ring.
Lunick sourit, ce qui n’échappa pas à la victime…

Gony : Qu’est ce qui te fait rire ?
Lunick : Rien. Je suis fier de ma meilleure pièce…
Gony : Comme si elle allait gagner !

Il se releva en prenant appui sur ses bras, exécutant un poirier pour se remettre debout face à Suppy. Le demi Drattak vu ses mains s’enflammer, ainsi, il fonça vers son adversaire qui lui souriait toujours niaisement, pour lui donner une bonne Draco Griffe dans la figure. Mais, les ornements du dos de la demoiselle, se mirent à briller d’une forte lueur dorée, et des particules sphériques se formèrent en un rayon qui partit sur le Survivant en train de charger, le repoussant forcément dans l’autre sens, jusqu’à atteindre les fils électrifiés qui servaient de limites de ring.

C’était comme ci elle percevait à l’avance tous les mouvements du Drattak, car elle les contrait sans aucune difficulté. On dit que Dieu est omniscient. Est-ce son cas ? En tout cas, cette guerrière ne lui laissait aucun répit. Dès qu’il fût à terre, elle le plaqua pour l’achever. Mais ce n’est pas pour rien que c’était un « Survivant », car il se relevait encore.

La mi Arceus sauta en arrière, retombant sur une pièce de l’échiquier géant. Elle fixait Gony qui était mal en point, mais qui avait toujours cette passion du duel. Elle émit un rire machiavélique.

Suppy : C’est donc de tout ce que tu es capable ? Je suis déçue.

Elle se retourna vers Lunick, qui était assis sur son trône, Marina sur ses genoux, l’enlaçait de ses bras, tête posée contre sa poitrine, le regard vague.

Suppy : Maître ! Je m’ennuie !
Lunick : Je dois avouer qu’il n’est pas à la hauteur de mes espérances…

Les paroles agaçaient le jeune dragon, mais ce qui l’énervait encore plus, c’était l’endroit et l’état où était l’ex survivante. La mi Crefadet le regarda d’un sourire amusé. Lunick aussi d’ailleurs. Mais lui en avait pleine conscience, elle non, selon le mi Drattak.

Lunick : C’est une victoire alors ?
Gony : Tu rêves !

Il fit un pas, sans doute dans le but de prendre appui sur sa jambe pour sauter sur Suppy, mais malheureusement, sur son pied se referma les mâchoires acérées d’un piège à ours. Il grimaça de douleur, se mettant à genoux, tentant de desserrer le piège qui pouvait facilement lui briser le membre. Kotus, qui assistait à toute la scène depuis le début, s’adressa à Lunick avec un ton colérique.

Kotus : C’est de la triche ça !
Suppy : Non, c’est un accessoire !
Lunick : Et je n’ai jamais préciser que c’était interdit d’en utiliser…
Kotus : Sale…
Suppy : Doucement, tient, pendant qu’il est bloqué, je vais pouvoir raconter mon histoire !
Kotus : Mais qu’est ce qu’on s’en fiche !
Suppy : Mon nom est Suppy Mooncat, je suis la tueuse à gage la plus célèbre de Finoka ! J’étais la plus crainte, la plus respectée des voleuses et des brigands… jusqu’à ce que cette saleté de météorite ne vienne s’écraser sur la région ! J’habitais un cabanon près du lieu du crash, et la secousse engendrée par celui-ci m’a fait perdre connaissance. En me réveillant, j’avais cette forme hideuse !
Quand je suis allé au village, on ne me craignait plus comme la grande tueuse que j’étais, mais comme un monstre… en colère, où aurais-je pût aller si ce n’est ici ? Entre les mains de mon vrai maître…

Suppy regardait Lunick, avec un air malicieux, quelque chose lui plaisait en lui. Non pas de l’amour. Contre Marina, elle n’avait aucune chance de ce côté. Quelque chose d’autre l’intéressait…

Puis son regard se posa sur Gony, tandis qu’elle sortait un sabre long dont elle effleura la fine lame de ses doigts.

Suppy : Combat terminé ! Je vais te décapiter !

Gony fronça les sourcils. Elle s’élança vers lui et… il mit sa main devant et hurla :

Gony : Stop !

La meurtrière s’arrêta dans son élan, surprise. Gony baissa sa main.

Gony : Je me rends !
Suppy : Pardon ?

Elle n’était pas sûre d’avoir bien entendu. Lunick se leva, laissant Marina seule sur le trône, et avança vers l’arène, lui aussi choqué de la réaction du mi Drattak. Il croisa les bras, agacé.

Lunick : Et bien ? J’en suis fort étonné…
Gony : Mais c’est la vérité !
Suppy : Pas de décapitation ? Non ! Tu n’as pas le droit !!!

La mi Arceus était furieuse de ce coup… mais comme telles étaient les règles, elle dû se retirer, en promettant de se venger de lui. Un passage noir apparu sous les pieds de Gony, il commença à être aspiré dedans, mais gardait un sourire confiant tout en regardant le mi Giratina.

Gony : J’ai perdu, mais je reviendrais, je libèrerais Marina de ton emprise, je le jure !
Lunick : On verra ça…

Le garçon disparu totalement comme ses deux anciens compagnons. Lunick sourit et se retourna… pour voir Kotus tenir un coutelas sous la gorge de Marina.

Lunick : Qu’est ce que tu fais ?
Kotus : Laissons tomber mon duel, et affronte moi ! Sinon…

Il commença à appuyer sur le cou de la jeune fille, où un mince filet de sang se mit à couler sur la lame, le regard terrorisé, la mi Crefadet commençait même à en pleurer en appelant son cher amant.

Kotus : Je ne plaisante pas… si tu es assez bête pour refuser, libre à toi de le faire !
Lunick : Bien sûr que j’accepte, qu’est ce que tu crois ? C’est toi, pauvre fou, qui ne fait qu’accélérer ta propre heure…
Kotus : Si tu avais le pouvoir de me tuer comme ça d’un seul geste, tu l’aurais fais je pense…

Le mi Leviator n’avait pas tord. N’étant pas un vrai Giratina, Lunick ne possédait pas tout ses pouvoirs, encore moins celui de vie ou de mort sur un individu. Ou du moins, pas encore.

Lunick : Attend que l’Arche sois formée pour voir ça… lâche la, et allons nous battre, cher… Chef des Seborcs.

Kotus lâcha l’ex Survivante sur Lunick qui la reçu dans ses bras, elle tremblait encore, n’ayant pas l’habitude d’être prise pour cible des violences. Le garçon la rassura, caressant ses cheveux blancs tout en la serrant dans ses bras.

Lunick : Attend moi, je reviens…
Marina : Lunick…

Il la laissa sur le trône et sortit par une porte dorée, suivit par Kotus qui lança un dernier regard à Marina, avant que la porte ne se referme. La mi Crefadet avança vers cette dernière, et la contempla, esprit tourmenté par tant de choses…

Dans une nouvelle salle, les deux dragons étaient l’un en face de l’autre, debout sur d’immenses piliers de marbre, eux même se plantant dans une salle immergée à moitié. Kotus était prêt à tout pour se débarrasser de lui, même s’il n’était pas un vrai pokemon, il le ferait pour les autres et pour ses défunts parents.

Lunick : Tu trembles ? Je le ressens d’ici, aurais tu peur de ce qui pourrait t’arriver ?
Kotus : Non… je n’ai pas peur… et tu vas vite le comprendre !

Le garçon sauta sur un pilier proche puis sur un autre pour se rapprocher du mi Giratina qui se mettait sur ses gardes. Lorsqu’il fût à bonne distance, le chef des Seborcs lui lança un puissant Hydrocanon qui ricochait sur les diverses architectures de la pièce. Mais comme la dernière fois, l’attaque s’évapora avant d’avoir touchée le garçon qui semblait amusé de l’incompétence du Leviator. Sourire qui s’effaça quand une douleur le gagna derrière l’épaule gauche… Kotus avait crée l’hydrocanon pour faire une diversion sur ce qu’il voulait réellement faire : poignarder le garçon sans qu’il ne s’en aperçoive.
Le chef recula de quelques piliers en sautant agilement sur ses derniers.

Kotus : Alors ?
Lunick : Je dois avouer…

Il retira la lame qui ne portait aucune trace de sang, au grand étonnement du mi Leviator.

Lunick : Que tu t’y es pris trop tard…
Kotus : Comment ?

Encore plus incompréhensible, la blessure formée par l’attaque se referma d’elle-même, ne laissant aucune trace.

Lunick : Je suis quasiment immortel…si tu espères me tuer avec ce vulgaire truc…
Kotus : « Quasiment » ? Tu as donc une faiblesse mon cher…
Lunick : En effet, mais elle ne se trouve pas ici !

Lunick lança le couteau vers Kotus, qui n’eu aucun mal à l’esquiver, mais qui ne vit pas les rochers arriver vers lui qui lui fit perdre l’équilibre, il se rattrapa au bord du pilier, et regarda le mi Giratina se poser près de sa main.

Lunick : Tu disais ? Tu pensais gagner ? Tu rêves comme les autres…
Kotus : Je n’ai pas dit mon dernier mot… tu verras…

Il lâcha de lui-même sa prise et tomba dans l’eau déchaînée en dessous. Le garçon des ténèbres se pencha pour voir, rien ne remontait. Mais c’était étrange, très étrange.
Soudain, une explosion survenue dans l’eau et un gigantesque serpent de mer vola jusqu’à Lunick et l’enroula dans ses anneaux, avant de replonger.

Une fois immergés, le Leviator ne perdit pas de temps, et resserra le plus possible sa prise autour du jeune garçon, qui sentait la douleur, mais ne pouvait pas mourir ainsi. Mais il disparu soudainement. Comment ? Il avait crée un passage spatio-temporel entre les anneaux, et ainsi s’y était glissé pour sortir de sa prison. Le poisson regarda un peu partout, cherchant où son ennemi apparaîtrait.

Il apparu, mais pas comme il l’espérait, c’était un Giratina, lui aussi avait accompli sa transformation totale. Kotus sentit la rage l’envahir, et l’eau commença à se brouiller sérieusement, créant des siphons assez grands pour contenir en leur centre deux pokemon gigantesques.
Les deux Titans du ciel et de la mer, se repoussaient, se mordaient, s’attaquaient de manière titanesque, tel un combat de dieu contre un autre. Mais seulement, un Leviator ne pouvait pas prendre le dessus sur le Dieu des Ombres.

Aussi, Kotus reprit sa forme pokemon, épuisé par la rage qu’il venait de libérer, il était à la merci du Giratina, dont les yeux rouge brillant le fixaient sans cesse. A bout de souffle, le chef des Seborcs réussit tout de même à avertir le garçon qui s’approchait de lui, redevenu lui-même.

Kotus : J’ai réussi à te retenir… c’est ce que je voulais réellement, maintenant, prend garde à la vraie menace qui va te détruire… j’espère que tu mourras dans d’atroces souffrances…
Lunick : Je ne te ferais jamais ce plaisir vois tu…

Il leva la main vers le mi Leviator, le faisant disparaître en milliers de particules noirs.

Lunick : On approche du verdict… le passage vers l’au-delà est en train de s’ouvrir…et bientôt, la lumière sera aspirer dans ce tourbillon de l’oubli, et rien… ne pourra plus nous arrêter… huhuhuhuhu…

Moi dans ma grande sadicité je vous dis : Au prochain Chapitre ! ^^

Mais mais mais mais mais, j'ai été nul laaaaa. é_è

Mais ca n'empeche pas que j'veux la suiiiiiiiiiiiiiiiiite. ><